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PUBLIÉ LE 06/10/2016 PAR Elisabeth Guignaud-Le BerreA l’occasion du démantèlement du site de Calais, 9000 personnes sont en cours de répartition sur le territoire français au prorata de la population des régions. 450 sont déjà présentes en Aquitaine sur les 900 attendues dans des Centres d’Accueil et d’Orientation (CAO), qui ainsi que l’a expliqué le préfet sont prévus comme des sas et donc pour une durée limitée « pour réorienter les personnes accueillies vers d’autres structures après examen de leur situation ». Cela peut être dans les Centres d’Accueil de Demandeurs d’Asile (CADA) qui prennent ensuite le relais pour les personnes concernées par ce statut.
Cinquante réfugiés sont donc attendus d’ici la fin du mois, au château des Arts, au 109 rue Camille-Pelletan à Talence (42 000 habitants). Ils devraient être hébergés dans des constructions temporaires et accompagnés par l’association Adoma, association humanitaire, d’entraide et sociale.
Le préfet soucieux d’apaiser une réunion où parmi les deux cents personnes présentes, quelques unes ont manifesté, de façon intempestive, leurs craintes de devoir « supporter » des réfugiés, a tenu à souligner qu’ « on ne réglera pas ce sujet grave qui se pose dans l’ensemble des pays d’Europe d’un coup de baguette magique mais en faisant face dans les meilleures conditions possibles et avec humanité. » citant pour conclure cette réunion, François Mauriac « homme de cœur et de conviction » selon lequel « ce qu’il y a de plus horrible au monde, c’est la justice séparée de la charité ».
