Congrès national du Parti de Gauche : Jean-Luc Mélenchon prône l’écosocialisme et attaque le gouvernement


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Publication PUBLIÉ LE 25/03/2013 PAR Maxence Peigné

« L’accumulation et la marchandisation sont des dangers sans limite » tonne Jean-Luc Mélenchon devant la foule en liesse qui scande « résistance », un œillet à la main. Les drapeaux volent, les adversaires sont hués et les chants révolutionnaires repris en cœur dans la salle. L’ancien ministre de Lionel Jospin a conscience de parler « cru et dru », mais il « est fier d’être le tribun du peuple ». Il multiplie les références historiques et philosophiques, se jouant d’humour, glissant ça et là des tacles assassins contre ses adversaires. En ligne de mire : le parti « solferinien qui n’a de socialiste que le nom ».

« Il ne suffit pas de changer de locataire pour changer de politique, glisse Jean-Luc Mélenchon. François Hollande est convaincu qu’il faut cajoler la finance, nous ne l’avons pas élu pour ça ! Si nous cédons à Chypre, nous serons les suivants. » Pour lui, seul l’écosocialisme incarne « une réponse concrète aux problèmes concrets car il met au centre de toute considération l’être et non le posséder ». Pas question de lâcher la monnaie unique pour autant : « cela signifierait le triomphe de l’euro-Merkel et la fin du rêve d’un salaire minimum ».

Jean-Luc Mélenchon se défend d’être antisémite

Samedi, l’eurodéputé avait reproché à Pierre Moscovici de ne « pas penser français mais finance internationale ». L’expression avait soulevé un taulé dans les rangs du Parti Socialiste. On y a accusé le co-secrétaire du Parti de Gauche d’attaquer le ministre de l’économie sur ses origines juives. « J’ignorais la religion de Pierre Moscovoci, s’est-il défendu dimanche, s’il venait un jour à être menacé ou insulté parce qu’il est juif, il nous trouverait tous à ses côtés car nous sommes intrinsèquement antiracistes ». 

De son côté, Christophe Miqueu, responsable régional du parti en Aquitaine, a salué « le choix de tenir le congrès à Bordeaux, dans une région où le PG est très actif et implanté ». Pour lui, le succès de l’évènement réside dans « la ligne politique nouvelle et la mobilisation sans faille des militants », au delà de toute polémique partisane.

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