Daniel Garrigue brigue un quatrième mandat seul et contre tous


Claude Hélène Yvard
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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 04/06/2012 PAR Claude-Hélène Yvard

Elu la première fois, député du Bergeracois en 1993, au bénéfice d’une triangulaire, Daniel Garrigue, 64 ans, réélu en 2002, puis en 2007 sous étiquette UMP, briguera un nouveau mandat de député. Il avait été battu en 1997. Cette fois, Daniel Garrigue, n’a le soutien d’aucun parti politique. On l’a connu RPR Chiraquien, UMP, puis Villepiniste, soutien de François Bayrou,  mais Daniel Garrigue, se pose en candidat libre. « Je suis gaulliste, et même si j’ai marqué de la sympathie pour certains centristes, je ne serai jamais centriste. »Daniel Garrigue fait de sa liberte de ton et de parole, une force, hors des contraintes des partis. Il argumente que l’on peut très bien faire son travail de député en étant non inscrit, préférant défendre son bilan. « Les graves difficultés de la SNPE m’ont conduit à siéger à la commission de la Défense. Dès mon premier mandat, je me suis engagé sur des actions importantes en faveur des retraités agricoles ou encore de la révision de la loi Evin. » Au cours de mes deux dernièrs mandats, nous avons obtenu un délai pour la SNPE jusqu’en 2014, ce  qui laisse espérer un réexamen du dossier par le nouveau gouverment. » Au cours des mes mandats, je me suis particulièrement impliqué à l’Assemblée sur les problèmes de recherche, de finances publiques, sur les questions européennes, sur l’emploi et la protection sociale.  Et j’ai suivi tous les dossiers de la circonscription: désenclavement, emploi et développement économique, formation, viticulture et agriculture, défense des services publics en milieu rural et du rôle des élus locaux. » En fin limier de la politique, Daniel Garrigue se dit confiant pour le premier tour, faisant confiance aux électeurs qui voudront reconnaître en lui un député « actif » et prpche des gens sur le terrain.

Dominique Mortemousque veut fédérer

 Dominique Mortemousque, ancien sénateur de 2002 et 2008, ne part pas favori, même si c’est sur la deuxième circonscription que Nicolas Sarkozy a obtenu le meilleur résultat en Dordogne, 45,25 %. issu de la famille de l’UDF, Dominique Mortemousque a reçu l’investiture de l’UMP pour porter des propositions sur le territoire et pour le territoire. « Mon souhait est de redonner confiance à un certain nombre de gens, ces petits chefs d’entreprises, ces exploitants agricoles. Certains électeurs des villages ruraux ont voté à l’extrême droite, car ils sont désabusés, ils se sont sentis oubliés. Elu local depuis de nombreuses années, sénateur pendant huit ans, je me suis toujours posé en fédérateur, destestant par dessus tout les polémiques stériles, car seul on est rien. Ensemble, on peut faire beaucoup, au delà des clivages, parfois. L’UMP correspond à ma famille politique, c’est celle dont je me sens la plus proche. En tant qu’élu, nous avons un contrat avec les électeurs à respecter même si ce n’est pas toujours facile. » Aujourd’hui, Dominique Mortemousque estime,  que son ancien compagnon de route, Daniel Garrigue, en choisissant la voie qu’il a choisi, a humilié les électeurs qu’ils l’ont élu. « D’autres emploient le terme de trahison ». Dominique Mortemousque, souhaitant privilégier l’écoute et le dialogue, entend s’il est élu mettre la défense de l’emploi au premier plan pour redonner confiance aux plus fragiles. Il jugeait la TVA être une bonne idée et attend de voir ce que va proposer le gouvernement. Parmi les dossiers qu’il juge prioritaire, l’ESCAT, la SNPE. S’il est élu, il entend développer le potentiel touristique du Bergeracois et doubler la fréquentation touristique, grâce à la présence de l’aéroport. Agriculteur, Dominique Mortemousque reste préoccupé par les sujets agricoles :il est favorable au maintien des droits de plantations en viticulture ( sur ce point, il y a consensus), sur les retraites agricoles, il est prêt à défendre un plan de revalorisation. 
Fort du bon résultat de Marine Le Pen au premier tour des présidentielles,  Robert Dubois, le candidat du Front National veut croire à sa présence au deuxième tour.
A gauche, ils sont sept à revendiquer des valeurs et des idées proches de la gauche : Brigitte Allain, candidate , soutenue par le PS, Béatrice Patrie, ancienne députée européenne, dissidente PS, Michel Delpon, sans étiquette,  Sandrine Ruchot, pour Lutte Ouvrière, Armand Zaccaron pour le Front de gauche,  Bernard Albrigo, pour le NPA et Sabine Robert-Noyon, au titre de l’Alliance écologiste indépendante. Le scrutin en Bergeracois s’annonce très ouvert. Face au sortant Daniel Garrique, Armand Zaccaron n’est pas n’importe qui. L’écologiste Brigitte Allain a le soutien offficiel des socialistes. Seront-ils deux ou trois qualifiés pour le second tour ? Début de réponse, dimanche soir. 


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