Dans les Landes, le PS conserve ses deux sièges de sénateurs


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Publication PUBLIÉ LE 24/09/2017 PAR Julie Ducourau

Après la vague En Marche aux législatives de juin avec deux députés élus sur trois pour la majorité présidentielle alors que les sortants étaient tous socialistes, les grands électeurs landais ont démontré que le département, au moins au niveau de ses élus, est encore rose. « Les communications un peu compliquées du président et du gouvernement au mois d’août et en cette rentrée ont donné du grain à moudre à beaucoup, forcément ça ne pouvait pas être aussi confortable qu’après la présidentielle », anticipait avant le scrutin Jean Baylet, candidat En marche et maire de Saint-André-de-Seignanx.

La droite grignote du terrainLa droite qui a fait bien mieux que lors des précédentes sénatoriales, n’a pas non plus réussi à prendre un siège au Sénat dans les Landes. Pourtant Alain Dudon, maire LR de Biscarrosse soutenu en juillet sur place par Gérard Larcher, était crédité de près de 32% des voix au premier tour. Mais le maintien au deuxième tour de Pascale Requenna (MoDem pour En Marche, 24%) a rendu la chose impossible d’autant que, selon le MoDem, beaucoup de grands électeurs LR ont « boycotté la candidate centriste » en glissant dans l’urne, dès le premier tour, nombre de bulletins au seul nom de Dudon, voire associé à un socialiste. Leur analyse du scrutin entend démontrer qu’un désistement n’aurait donc de toute façon pas fait gagner le candidat LR.

Alors que des élus PS avaient au cours de l’année fait savoir leur ralliement à Emmanuel Macron, une relative incertitude planait sur ce scrutin d’autant que les municipales 2014 avaient vu passer de nombreuses mairies à droite après des années, parfois des décennies, dans le giron socialiste. Avec ces deux sénateurs qui s’ajoutent à l’élection comme député de Boris Vallaud dans le canton d’Henri Emmanuelli en juin, « il y aura donc trois parlementaires socialistes pour défendre au plan national les intérêts des Landaises et des Landais. Dans un contexte difficile pour la gauche, et avec dans les Landes un renouvellement inédit, c’est une grande satisfaction », a réagi Xavier Fortinon, président du Conseil départemental des Landes, y voyant « la reconnaissance des politiques de proximité qui sont conduites dans les Landes par les élus de gauche et qui reçoivent un écho favorable, bien au-delà des clivages politiques ».

Sa vice-présidente chargée de la solidarité, Monique Lubin, devient donc sénatrice à 54 ans. Maire du village d’Aubagnan de 1999 à 2008, l’actuelle élue municipale d’Hagetmau qui siège au département depuis 2004, est une fidèle d’Henri Emmanuelli. La Landaise succède au sénateur sortant PS Jean-Louis Carrère dont elle a été l’attachée parlementaire durant sa longue carrière au Palais du Luxembourg.

EKerrouche

Natif de Lille, Eric Kerrouche était, lui, le suppléant de M. Carrère depuis 2012. Il est élu à Capbreton depuis 2001, à l’époque où l’ex-député Jean-Pierre Dufau en était le maire, il a d’ailleurs été son attaché parlementaire de 1997 à 2000. Devenu adjoint au maire du port landais, cet enseignant-chercheur au CNRS est également président de la communauté de communes Maremne Adour Côte-Sud (MACS) depuis 2008, et conseiller régional depuis 2015.



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