De candidates à élues de la Région Aquitaine… premières réactions


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 29/03/2010 PAR Solène MÉRIC

Pour Alice Leiciagueçahar, la militante Europe Ecologie et passionnée du pays basque, les sentiments sont mêlés : « Je suis très contente, et en même temps je découvre; je ne sais pas où je vais. » En termes d’action politique, il semble qu’il faille encore attendre, pour que les choses soient claires. « On est en train d’essayer d’établir une politique au sein du groupe, mais ce n’est qu’en avril que l’on connaîtra précisément toutes les délégations, et les moyens qui leur seront attribués. Donc pour l’instant c’est encore difficile de savoir ce que l’on va faire, tant que l’on ne sait pas de quel moyen on dispose… »

La dynamique Alexandra Siarri, quant à elle, vit cette entrée au Conseil régional, comme « un moment solennel ». La « numéro 2 » de Xavier Darcos mais non encartée UMP, se dit « très contente, de pouvoir porter les idées développées pendant la campagne ». Elle, qui déclare avoir « la ferme intention de beaucoup travailler » durant ce mandat, sera vraisemblablement satisfaite puisqu’elle a été élue par ses pairs, membre de la commission permanente. Cela dit, entre la délégation « éducation, formation, apprentissage » ou celle du « développement durable et aménagement du territoire », le choix se révèle difficile, et cerclé de certaines incompréhensions : « Je ne comprends pas pourquoi il existe une délégation développement durable. Le développement durable est partout, il faudrait que chaque commission ait des dossiers concernant le développement durable. S’il y a une délégation bien distincte cela veut dire que le développement durable n’est pas transversal… ? » Preuve que la « découverte totale » fait aussi partie de l’initiation au mandat régional…

Pour le PS, c’est Isabelle Boudineau, nouvelle élue, Isabelle Boudineau, Vice-Présidente du Conseil régional d'Aquitaine, en charge des Finances et qui plus est aussi nouvelle Vice-présidente en charge des Finances qui nous livre ses impressions. « Être élue, c’est un sentiment de gravité, une sacrée responsabilité…d’autant qu’en temps que Vice-Présidente, je vais siéger à la tribune… Mais je suis assez fière d’y être arrivée. » Son mandat, elle l’envisage « comme un investissement pour un territoire et des compétences qui (la) passionnent. » Cette responsabilité, elle la prend d’autant plus à bras le corps qu’avec la réforme territoriale, « on est dans un contexte où on est obligé de se défendre. Je suis révoltée que l’on puisse supprimer les régions telles qu’elles fonctionnent. Partout en Europe les Régions sont un élément de dynamisme. Ce n’est que bassesse et irresponsabilité de réellement déposséder les régions de tout pouvoir pour des raisons électoralistes ! »

C’est également « une énorme responsabilité » que ce nouveau rôle d’élue régionale impose à Martine Moga, colistière de Jean Lassalle. Un sentiment de responsabilité qui « passe même avant la joie d’être élue !». L’intention de la nouvelle élue Modem est de « poursuivre cet extraordinaire engagement d’indépendance de notre liste. Cet engagement doit se traduire en acte au sein du Conseil régional. Notre projet élaboré pendant la campagne et notre approche différente de la politique doivent perdurer pendant le mandat.»

Solène Méric


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