Défilé massif à Bayonne contre la LGV


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Publication PUBLIÉ LE 27/10/2012 PAR Olivier Darrioumerle

« Dans le Pays-basque nous sommes têtus ! », a lancé Alain Iriart, maire et conseiller général abertzale (nationaliste basque non inscrit) de Saint-Pierre d’Irube. Il s’exprimait devant la sous-préfecture au nom des élus manifestants. Il a dénoncé la grande vitesse comme étant une idée fallacieuse du progrès : « Le dynamisme des territoires ne va pas venir de la grande vitesse, mais de la volonté des gens à s’investir sur leur territoire. » Plus de 180 élus locaux avaient signé début octobre une pétition de 23 652 signatures d’opposants au projet.

La manifestation se tenait au lendemain d’une réunion de comité de pilotage du projet ferroviaire Grand sud-ouest à Bordeaux au cours duquel le préfet d’Aquitaine coordonnateur, Michel Delpuech, réaffirmait « vouloir veiller à la qualité des procédures et au respect du calendrier », dont les enquêtes publiques à l’été 2013 et la déclaration d’utilité publique fin 2014. Les axes grande vitesse Bordeaux-Hendaye et Bordeaux-Toulouse sont le prolongement de la LGV Tours-Bordeaux, dont le chantier a commencé début 2012, et qui doit mettre Paris à 2H05 de Bordeaux en 2017.

La manifestation est une réussite pour le Collectif d’associations de défense de l’environnement (CADE). L’appel, bien éclairé par l’opération spectaculaire sur la façade du conseil général des Pyrénées-Atlantiques par le groupe altermondialiste Bizi, a été suivi par des militants venus de toute la région. Dans la foule on pouvait entendre, entre autres slogans, « Un train pour aller au turbin, pas de LGV pour aller au musée. » Le porte-parole du CADE, Victor Pachon, appelait à la lucidité «  de faire mieux et moins cher avec les voies ferrées existantes » tandis qu’Alain Iriart, représentant des élus basques, dénonçait « un projet de LGV de Paris à Madrid qui va contre le modèle de développement qui devait permettre d’assurer chez nous un maillage de Bayonne à Rodez.»

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