Des responsables du PS girondin appellent Martine Aubry et Ségolène Royal à « revenir à la raison »


DR
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 24/11/2008 PAR Nicolas César

« Après le verdict de la commission de récolement des votes des fédérations qui se déroule ce 25 novembre, il faudra prendre acte du résultat, quel qu’il soit et quelle que soit la marge enregistrée entre les deux candidates », prévient Philippe Madrelle, le président du Conseil général de la Gironde. « Le Député Henri Wallon fit adopter à une voix de majorité le 30 janvier 1875 l’instauration de la République. C’est cela le respect de la loi du suffrage universel », rappelle-t-il. Comme de nombreux militants, Philippe Madrelle espère que Martine Aubry et Ségolène Royal sauront revenir « à la raison ».

« Le parti est divisé. Il y a tout à construire »
«C’est un spectacle désolant de voir les dirigeants du PS se déchirer ainsi. Le plus dramatique est que le parti donne une image déplorable au public et ne se positionne pas sur les «vrais» sujets comme la crise financière, la santé, l’école… », regrette Corinne Martinez, militante PS, chef d’une entreprise de conseil en management et organisation à La Brède, en Gironde. « Le parti est divisé. Il y a tout à construire », analyse Ludovic Freygefond, le nouveau premier secrétaire du PS girondin. « Je réclame que cette guerre des « chefs » s’arrête. Les instances nationales se réunissent aujourd’hui. Chacun devra prendre ses responsabilités poursuit-il ». En effet, la perspective des prochaines élections présidentielles inquiète : « Sera-t-on capable de présenter un programme cohérent, réaliste, et surtout un présidentiable en qui les Français auront confiance en 2012 ? Le PS doit réagir et se servir de cette crise pour ne pas revivre la soirée du 21 avril 2002 et l’échec de Lionel Jospin, absent du second tour de l’élec­tion présidentielle », s’inquiète Corinne Martinez. Pour Ludovic Freygefond, il n’y a aujourd’hui qu’une solution pour que le PS sorte de la crise : « que toutes les tendances siègent dans un bureau national resserré ». Espérons que ces messages finiront par être entendus par les intéressés. Il en va de la qualité de notre démocratie.

Nicolas César

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
On en parle ! Gironde
À lire ! POLITIQUE > Nos derniers articles