Deux ministres à Villeneuve-sur-Lot pour aider le PS à préserver la circonscription de Cahuzac


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 09/06/2013 PAR Nicolas César

Samedi, à 10 heures, il régnait un drôle de calme au marché de Villeneuve-sur-Lot. Peu de partis politiques « tractaient ». Pourtant, il y a pas moins de 17 candidats à cette législative partielle. Parmi eux, Bernard Barral, le candidat PS qui a la lourde tâche de succéder à Jérôme Cahuzac, Jean-Louis Costes pour l’UMP, le maire et conseiller général de Fumel, mais aussi des royalistes, des pirates, le FN… En réalité, il suffit d’interroger quelques citoyens de la ville pour comprendre. Les mensonges de Jérôme Cahuzac, un maire très apprécié et pas seulement par des sympathisants de gauche, ont creusé le fossé entre les Villeneuvois et la classe politique. « Ils sont tous pourris », entend-on à la terrasse des cafés ou sur le marché…

La menace FNSans compter, que la circonscription a le plus fort taux de chômage de la région… « Une situation, qui favorise la montée du Front national », s’inquiète Matthias Fekl, député PS de la deuxième circonscription du Lot-et-Garonne. Pour lui, le risque est réel de voir le FN au deuxième tour de ces législatives partielles… D’ailleurs, Marine Le Pen et Marion Maréchal-Le Pen sont venues soutenir leur candidat Etienne Bousquet-Cassagne. C’est pourquoi, à Villeneuve-sur-Lot, samedi, deux ministres, Manuel Valls et Stéphane Le Foll se sont déplacés pour aider le candidat socialiste Bernard Barral, qui doit en quelques semaines tenter de faire oublier Jérôme Cahuzac… Ce qui n’est pas aisé auprès des militants socialistes et encore moins auprès des citoyens. L’une des clés du scrutin sera la capacité à mobiliser les abstentionnistes et les électeurs indécis, encore très nombreux à ce jour. Au Front de gauche, la candidate, Marie-Hélène Loiseau, est convaincue que les Villeneuvois vont envoyer un message à François Hollande à l’occasion de ce scrutin. « Il faut du temps pour remettre le pays sur pied. Quand un ménage ou une entreprise sont surendettés, la situation ne se règle pas en six mois », rappelle Bernard Barral. Un message répété en boucle samedi par les deux ministres. Une chose est sûre, les projecteurs n’ont jamais été autant braqués sur cette circonscription du Lot-et-Garonne pour les législatives. Les résultats seront interprétés au niveau national, avec beaucoup d’attention. 


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