Du rififi à la mairie de Bruges en Gironde : le maire mis en cause et 14 démissions


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Publication PUBLIÉ LE 15/09/2010 PAR Nicolas César

L’affaire pourrait aller loin. Les élus démissionnaires de Bruges ont chargé leur avocat de faire un signalement au procureur de la République au sujet « d’informations, témoignages et documents » qui montreraient une « collusion entre M. Seurot et des groupes de BTP travaillant pour la ville ». « Les attaques qui tentent de me salir et portent atteinte à mon honneur seront stoppées », a déclaré de son côté Bernard Seurot, également président de l’association des maires de Gironde et vice-président de la Communauté urbaine de Bordeaux, dans un communiqué. Par ailleurs, il a mandaté son conseil « aux fins d’entreprendre une action en dénonciation calomnieuse ». Sur la base de témoignages, « je me suis fait la conviction qu’il y a eu interférence entre un groupe de BTP et Bernard Seurot sur sa maison d’Arcachon », dénonce Pierre Giraud, ancien adjoint à la Solidarité, le premier à avoir démissionné en juillet.

Le maire, prêt à faire face à de nouvelles élections
De son côté, l’ex-adjointe à l’Enfance et à l’Education, Marie-Pierre Saingou, assure avoir en sa possession des factures reçues de manière anonyme, concernant des cotisations de « promoteurs et entreprises qui travaillent pour la ville » à une société de chasse, prouvant que « les versements se font sur un compte personnel de M. Seurot ». Selon elle, les factures en sa possession, au nombre d’une trentaine sur plusieurs années, portent sur des montants de 2.000 à 20.000 euros. Sûr de lui Bernard Seurot se dit prêt à faire face à de nouvelles élections si elles doivent avoir lieu. Le conseil municipal doit être amputé d’un tiers de ses membres pour que le préfet enclenche cette procédure. Compte tenu de ces 14 démissions, un nouveau scrutin devrait être organisé d’ici trois à cinq mois, si cinq candidats en position non-éligible sur la liste de la majorité au précédent scrutin refusaient d’occuper les sièges vacants, indique la préfecture. Un scrutin, qui n’est pas sans enjeux à la CUB. La gauche va tenter de remporter cette élection, afin d’obtenir un siège de plus à la CUB et conforter son avantage.

Nicolas César

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