newsletter
Devenir annonceur
1 min
PUBLIÉ LE 11/02/2014 PAR Jules HaverlanUne petite dizaine d’invités de marque ont accepté de s’exprimer ce soir-là. On retiendra surtout les interventions de Tareq Oubrou, théologien et imam fançais, Georges Jousse, prêtre de la rive-droite en charge pour le diocèse des relations avec les musulmans, Laurence Laborde, syndicaliste enseignante, André Rosevegue, de l’Union Juive pour la Paix, Jean-Claude Guicheney et Brigitte Durafour de la Ligue des Droits de l’Homme, et Adrien Mazières Vaysse, universitaire et chercheur. Et les élections municipales approchant à grand pas, Vincent Maurin, candidat pour le Front de Gauche, était également de la partie.
Dire non aux amalgames et à toutes les formes de racismePendant environ une heure et demie, le dialogue est resté serein. « Nous ne sommes pas là pour régler des comptes », a précisé l’imam. Premier convive à avoir le micro en main, il a procédé à un rapide tour d’horizon sur les enjeux d’une laïcité pleine et entière, appliquée à tous, en traitant toutes les religions de la même manière, « sans stigmatiser les musulmans ».
Après quelques précisions au sujet de la loi de 1905 (séparation de l’Église et de l’État, soit le fondement du principe de laïcité en France) et, aux yeux de Brigitte Durafour, du fait qu’elle gagnerait à être plus connue du grand public, le vice-président de l’Union Juive pour la Paix a mis en garde le gouvernement, allant jusqu’à affirmer, sans détour. « Les polémiques que nous avons traversées ces dernières semaines ont montré que le gouvernement que nous subissons perpétue la concurrence des mémoires, et c’est insupportable. Sans compter tous ces amalgames autour de l’antisémitisme et de l’antisionisme, qui n’ont rien à voir. »
