Elections sénatoriales 2011 vues des Pyrénées-atlantiques


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Publication PUBLIÉ LE 26/09/2011 PAR Olivier Darrioumerle

Dimanche 25 septembre, la première élue des 1762 grands électeurs à voter venait d’Anglet. Dans le match retour entre les barons du département, le chef de file Modem, Jean-Jacques Lasserre partait favori. L’ancien président du conseil général avait essuyé une défaite difficile à digérer aux élections cantonales en mars 2011 contre Georges Labazée, le nouveau président PS du département. Mais l’élu de Bidache, Jean-Jacques Lasserre, profitait d’un double avantage contre son rival béarnais. D’abord il pouvait s’appuyer sur son ancrage territorial particulier, tant en Béarn qu’au Pays-Basque. Ensuite, Georges Labazée se trainait le boulet du cumul des mandats. Au final, les deux ont obtenu leur billet parlementaire. Denise Saint Pée, l’autre candidate Modem, élue départementale et régionale, est arrivée au pied du podium à moins de 60 voix de Georges Labazée. En réalisant le doublé en 2011, le nouveau président du Conseil général et nouveau sénateur, Georges Labazée marque l’histoire des Pyrénées-Atlantiques. Après avoir fait basculer l’exécutif départemental, il « conforte le basculement du Sénat ».  

La surprise Frédérique Espagne fait basculer la majorité sénatoriale à gauche dans le département.
En fin de matinée, les résultats désignaient Annie Jarraud-Vergnolle, contre toute attente, troisième socialiste du premier tour. En décidant, seule avec sa conscience, de se maintenir au second tour, Annie Jarraud-Vergnolle est allée à l’encontre des ordres du parti qui prévoyaient que le socialiste arrivé troisième se désiste. C’estFrédérique Espagnac qui a crée la surprise. Promise à la 3e place, cette inconnue du grand public, est arrivée en tête du scrutin avec 878 voix au second tour. Ex-adjointe au cabinet de François Hollande lorsqu’il était secrétaire général du PS, la jeune élue paloise (38 ans) avait été imposée par les militants socialistes par un vote des sections le 19 mai dernier. Face aux journalistes elle donne la recette de son succès : « J’ai pris ma voiture pour aller à la rencontre de tous les maires, comme avait su le faire André Labarrère. J’ai dit aux élus que je serai près d’eux. Mon discours a sans doute plu. »

La droite dans les Pyrénées Atlantiques est un champ de ruine
Pour le 3ème siège, l’UMP avait misé sur Jean Castaings, 73 ans, qui avait consolidé ses réseaux durant sa présidence du département et Michel Hiriart, ancien président des maires. Mais avec à peine 162 voix l’ancien président du Conseil général n’a pas passé le premier tour. Michel Hiriart, n’arrive que cinquième au second tour, victime des candidatures multiples à droite. « J’ai été victime de notre la mésentente à l’UMP. Impossible de faire mieux lorsque l’on se présente à cinq ou six sous la même étiquette et presque tous élus au Pays basque », déclarait-il aux journalistes. Le RPR qui avait encore deux sénateurs, il y a dix ans, vient de perdre son unique sénateur. Max Brisson, président du groupe UMP au conseil général, décrit la droite des Pyrénées-atlantiques comme un « champ de ruines »

Photo : Aqui.fr

Olivier Darrioumerle

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