Malgré les richesses du sous-sol algérien- les hydrocarbures mais aussi l’uranium – le peuple algérien dont la jeunesse représente 70%, souffre en effet de multiples maux aux premiers rangs desquels un chômage élevé et une crise du logement qui ne date pas d’hier. Selon Kendzi Kaddour, l’Algérie doit faire face à cinq défis pour réellement se développer ; la condition de la femme, l’agriculture, l’éducation, les moyens de transports et la santé. Pour Rachid Chettab, président de l’association d’une culture à l’autre, la jeunesse est la première richesse en Algérie mais elle a besoin d’un « tissu social bien établi ». L’universitaire considère en outre que le printemps arabe a commencé en Algérie avec les émeutes de 1988. Un printemps arabe selon Mohamed Alem qui n’aurait pas de relation avec les mesures prises par le gouvernement algérien après les soulèvements qui ont secoué le monde arabe depuis 2011…
*émission mensuelle sur O2 Radio avec le Courrier français, l’Echo des collines et Aqui.fr sur un sujet d’actualité rediffusé le lundi de 19h à 20h et le mercredi de 9 h à 10h sur le 91.3fm