En Dordogne, des voeux marqués par quelques divergences


Claude-Hélène Yvard
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 16/01/2019 PAR Claude-Hélène Yvard

La traditionnelle cérémonie des voeux commune entre le président du Conseil départemental de la Dordogne et le nouveau préfet, Frédéric Périssat, qui s’est tenue vendredi soir dans les salons de la préfecture, a été l’occasion de faire passer publiquement quelques messages. Germinal Peiro, le premier à prendre la parole, a consacré la moitié de son discours à la suspension des travaux de la déviation de Beynac; il espère pour 2019, la reprise du chantier. « Quand nous subissons des décisions ou des propositions qui affaiblissent le monde rural, nous protestons car c’est la vie même des nos concitoyens qui est concernée, » a dit Germinal Peiro en direction du préfet. « Faut -il atttendre un acccident avec 43 morts comme à Puisseguin.’ Une fois de plus  Germinal Peiro n’a pas manqué d’égratigner son « meilleur ennemi » sur ce dossier, l’animateur Stéphane Bern. « Quand le conseiller patrimoine du Président évoquant sur tous les plateaux de télévision, à la radio, dans la presse écrite, que l’on veut construire une autoroute à Beynac, nous ressentons du mépris. » 

Germinal Peiro a également tenu à rappeler le rôle du Département qui « consacre la majorité des ses efforts à la société qui se délite, aux travers de ses compétences sociales, qui viennent en aide aux personnes âgées, aux personnes handicapées, aux allocataires du RSA et aux enfants mineurs placés sous la responsabilité de la collectivité. Il a rappelé au préfet que le conseil départemental a refusé le contrat avec l’Etat qui prévoit de se voir attribuer plus de subventions d’investissement à condition de respecter la hausse annuelle des dépenses de fonctionnement de 1,2 %. 

S’emparer du débat national

Refusant de d’exprimer sur le dossier « Beynac » qui suscite passion, violences verbales et épistolaires, Frédéric Périssat, a répondu point par point au président du Département qui déplorait le désengagement de l’Etat. « Dans les chiffres, je n’ai trouvé aucune preuve de ce désengagement, au contraire les dotations globalement sont en hausse pour la Dordogne. » Le Préfet a tenu à adresser un message sans ambage à l’assistance nombreuse : le total des dotations de fonctionnement et des aides à l’investissement de l’Etat a progressé entre 2017 et 2018 . Non, les baisses de dotations ne se poursuivent pas après quatre années de baisse consécutive. En Dordogne, le montant cumulé de la DGF 2018 (dotation globale de Fonctionnement)  des communes s’élève à 82 millions d’euros soit 1278 000 euros de plus ( + 1,56 % ). Le total intégrant communes, EPCI, département s’élève à 195 millions soit +0,42 %. La DETR ( dotation d’équipement des territoires ruraux) a progressé de 10 %.

Le préfet a engagé l’assistance à respecter l’état de droit, à ne pas se fier aux « infox » qui mène au populisme et aux excès qui peuvent être dangereux pour la démocratie.  Reprenant les propos du préfet de région, sur la défense ses valeurs de la République, il a invité, chaque citoyen chaque élu, chaque responsable associatif à s’emparer du grand débat national sur des thèmes aussi variés que les mobilités, l’éducation, la santé, aménagement du territoire. C’est le sous-préfet de Nontron, Frédéric Roussel, qui a été désigné comme référent départemental. 



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