En Dordogne et en Lot-et-Garonne, la gauche reste majoritaire


Préfecture de la Manche
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 28/03/2011 PAR Nicolas César

Désormais, les socialistes ont 40 sièges au Conseil Général de la Dordogne. Parmi les duels observés au niveau national, on remarquera la victoire du député villepiniste Daniel Garrigue sur le conseiller général sortant socialiste Dominique Rousseau. Une belle revanche. Il avait perdu son siège de maire de Bergerac, lors des dernières municipales. En revanche, à Sarlat-la-Canéda, l’UMP Jérôme Peyrat,  conseiller de la ministre de l’Environnement, ex-conseiller de Nicolas Sarkozy, a fait les frais du rejet actuel du gouvernement. Il a été battu par le conseiller général socialiste sortant Jean-Fred Droin (58,01% des voix). Quant aux deux candidats du Front national présents au second tour, René Verjus à Bergerac-2 et Joseph Peyret-Lacombe dans le canton de La Force, ils ont tous deux étés battus, mais flirtent avec les 20%.

L’Aquitaine bascule entièrement à gauche
Dans le Lot-et-Garonne, la majorité départementale PS-DVG, qui, remettait en jeu 15 des 20 sièges renouvelables, maintient ses 25 conseillers généraux sur 40, contre 14 pour la droite. Pour autant, il y a eu quelques changements. Le canton de Tonneins a basculé à droite à 50 voix près, tandis que le canton d’Agen-Nord-Est a viré à gauche grâce à la victoire de la socialiste Catherine Pitous dans ce bastion de la droite. Mais la montée du Front national dans le département s’est confirmée, même si, les deux candidats d’extrême droite présents au second tour à Marmande-Est et Villeneuve-sur-Lot-Sud ont été battus. L’attitude du leader de l’UMP, Alain Merly et le président de l’UMP locale, qui n’avaient pas appelé à un front républicain a été très remarquée . Au final, le PS a remporté 8 des 15 cantons en jeu, le PRG 2, l’UMP 3, et les deux autres cantons ont respectivement échu à des candidats divers gauche et droite. Le nouveau conseil général est donc composé de : 1 FG, 17 PS, 2 PRG, 5 DVG, 1 MoDem, 6 UMP, 8 DVD. Avec le basculement des Pyrénées-Atlantiques à gauche, toute l’Aquitaine est désormais sous la coupe du PS. « Ces élections cantonales confirment, après les régionales, le désaveu des Français pour la politique menée par la majorité présidentielle et par Nicolas Sarkozy. Ils représentent également un rejet de sa réforme territoriale », analyse Alain Rousset, le président de la Région Aquitaine. « Le PS doit impérativement s’adresser aux classes populaires pour apporter des réponses et des solutions concrètes aux préoccupations majeures des Français : l’emploi, le logement, le pouvoir d’achat, la formation et l’accès à la santé », ajoute-t-il. 

                                                                                                                          Nicolas César


Crédit photo : Préfecture de la Manche

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