En Dordogne, Sarah El Hairy vante les « solutions jeunes » du gouvernement


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Publication PUBLIÉ LE 21/01/2021 PAR La rédaction

Après une première étape dans la cité scolaire de Nontron, où elle est venue présenter le Service civique universel, Sarah EL HaÏry, s’est rendue ce jeudi, dans une entreprise périgourdine, qui a bénéficié du dispositif « un jeune une solution », dans le cadre du plan de relance. Dans le contexte de crise sanitaire doublée d’une crise économique, le plan « un jeune une solution » vise à garantir une solution à chaque jeune pour faciliter son entrée dans la vie professionnelle. Il s’agit de l’entreprise Hammel (Groupe AYOR) à Marsac-surl’Isle qui a récemment embauché des jeunes en alternance au cours des derniers mois. L’entreprise périgourdine compte 12 jeunes en alternance, au lieu de six à huit en année normale. Car aujourd’hui avec la crise du Covid-19 les jeunes ont bien du mal à trouver des apprentissages. Les employeurs hésitent, par manque de lisibilité. Mickael Hammel le PDG du groupe Ayor, le reconnait, l’entreprise a été davantage sollicitée. « On prend un alternant qui travaille chez nous certes, mais c’est un investissement, on ne recrute pas des experts, on investit du temps. On a souhaité investir dans des compétences que l’on n’avait pas encore, c’est un pari sur l’avenir. On a toujours fait en sorte d’évoluer au grè de la société »,  explique le patron. Au sein du groupe Ayor, en moyenne 80 % des alternants sont recrutés à l’issue de l’obtention de leur diplôme. 

 » J’ai trouvé ma voie grâce à l’alternance »

Sarah El Hairy, secrétaire d'état à la jeunesse et à l'engagement, avec les jeunes en alternance et les élus

La représentante du gouvernement a échangé avec plusieurs jeunes dont Léa apprentie dans le groupe Ayor depuis septembre 2020 et pour un an. Elle occupe le poste d’assistante commerciale. Elle a été soutenue dans sa recherche par la CCI de la Dordogne. Léa, 22 ans, est étudiante en licence à l’école de la CCI de Boulazac. Elle a été soutenue dans sa recherche par son centre de formation. « Je suis sur un projet qui touche à l’habitat aux personnes âgées, c’est un projet qui touche à différents domaines de compétences, la logistique, le relationnel avec les artisans. J’ai fait un bac pro commerce et un BTS management des unités commerciales. Je  ne me serais pas sans doute engagée vers des études plus longues, si je n’étais pas passée par l’apprentissage. Je peux dire que j’ai trouvé ma voie grâce à l’alternance. J’avais besoin de concret « . Trouver ce contrat pour la jeune femme, cela a été relativement facile, grâce à son école, le premier entretien a été le bon et elle a pu bénéficier d’un véritable accueil au sein de l’entreprise périgourdine et un vrai tutorat. Malheureusement ce n’est pas le cas, pour tous les jeunes périgourdins, comme le souligne le député Jean-Pierre Cubertufon, qui reçoit de nombreux appels de jeunes ou de familles ne trouvant pas de solution, de proposition de contrat d’apprentissage.

Grâce au plan « 1 jeune, 1 solution », les entreprises reçoivent une compensation de charges de 4 000 euros pour tout jeune de moins de 26 ans recruté, et une aide exceptionnelle de 5000 euros pour embaucher un apprenti s’il a moins de 18 ans ou de 8 000 euros s’il a plus de 18 ans. En Dordogne, à ce jour, 1 945 jeunes ont bénéficié du Plan de Relance, à travers le dispositif d’aide à l’embauche, aides à l’alternance, service civique.

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