Européennes dans le Sud Ouest : le PS propose un salaire minimum européen


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 23/04/2014 PAR Nicolas César

Tous les candidats de la gauche dans le Grand Sud-Ouest étaient là à Cenon pour ce forum sur le thème : « Votre Europe au quotidien ». Les quatre candidats se nomment Virginie Rozière, tête de la liste PS-PRG pour la circonscription Grand Sud-Ouest, qui vit à Montpellier, Eric Andrieu, eurodéputé, premier des socialistes, Laurence Harribey, candidate girondine et Renaud Lagrave, autre candidat aquitain. Des noms peu connus du grand public. « Mais, nous avons fait le choix de la compétence, plutôt que des stars comme Michèle Alliot-Marie qui ne siègeront jamais à Bruxelles et ne servent pas la démocratie », a expliqué Eric Andrieu. « D’ailleurs, je n’ai jamais vu à Bruxelles Rachida Dati ou Jean-Luc Mélenchon », a-t-il ajouté. 

« Non à l’Europe de l’austérité »Dans l’assistance, la salle est quasiment pleine et écoute attentivement. Il y a des cheveux blancs, mais aussi un certain nombre de jeunes. « Je suis ravie de voir que vous êtes là si nombreux, que l’Europe mobilise encore », a fait remarquer Virginie Rozière. « L’enjeu, ce n’est pas de savoir si nous voulons de l’Europe ou non, mais quelle Europe nous voulons », a lancé Eric Andrieu. Les socialistes sont bien conscients que le discours pro-européen ne fait plus recettes chez les électeurs. Les candidats PS dans le Grand Sud-Ouest fustigent donc « l’austérité » imposée par la Commission et prônent une « ré-orientation ». « Les critères de 3% ne peuvent être appliqués dans la crise que nous vivons. Il faut d’autres règles d’après-crise », a d’ailleurs récemment déclaré le nouveau patron des socialistes, Jean-Christophe Cambadélis. A ce titre, la nouveauté cette année est que la couleur politique de la Commission européenne dépendra de la majorité obtenue au Parlement. Ce soir, les candidats PS ont donc martelé que « si la gauche est majoritaire, elle sera aux manettes à Bruxelles et aura « plus de marge de manœuvre ». Autour de la scène, les slogans affichent la « couleur » : « non à l’Europe de l’austérité, oui à l’Europe de croissance ». En ce sens, les candidats ont rappelé leur volonté de mettre en place un Smic européen. C’est l’une de leurs propositions phares. 

Par ailleurs, on remarquera que les socialistes ont compris que le gouvernement, toujours impopulaire, ne peut pas les emmener vers la victoire aux européennes. Le parti serre donc ses rangs derrière Martin Shultz, président du Parlement et candidat de la gauche européenne à la présidence de la Commission. « L’Allemand qui parle Français » s’attaque « à la spirale mortelle de l’austérité » et égratigne les marchés financiers pour convaincre les électeurs. 

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