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PUBLIÉ LE 23/03/2017 PAR Solène MÉRICSur les Hauts-de-Garonne en tout cas, l’intérêt des acteurs pour les Conseils de territoires ne retombe pas. Ils étaient encore très nombreux, ces représentants d’associations, de communes, d’intercommunalités, et autres structures qui font la vie économique et sociale de ce territoire, à avoir répondu présent ce mercredi matin. Il faut dire que plus le processus avance, plus la démarche lancée par le département, il y a déjà plus d’un an avec un Livre blanc des territoires, prend un caractère opérationnel.
Et pour cause, comme l’a rappelé Christine Bost, Première Vice-Présidente du Conseil départemental en charge du dossier, parmi les 800 propositions envoyées au Département dans l’été et compilées dans le Programme d’actions et de coopération du Pacte Haut-de-Garonne, distribué le matin même, 3 catégories d’actions sont identifiable au regard du rôle du département dans ces actions.
Les « chantiers à ouvrir »
« Il y a tout d’abord les projets dans lesquels le département connaît déjà le type d’accompagnement qu’il pourrait apporter qu’il soit financier ou technique parce qu’ils correspondent à des politiques ou règlements internes déjà en vigueur ». Dans ces cas là et pour pouvoir bel et bien bénéficier d’un accompagnement financier, les porteurs de projets devront déposer une demande de subvention « classique » qui fera l’objet d’une décision en Commission permanente. Le tout, bien sûr, dans les limites budgétaires du Département… Quant au soutien technique, c’est a priori du côté de « Gironde Ressources », l’agence d’ingénierie technique du Département que les maîtres d’ouvrage devront se tourner.
Deuxième catégorie d’actions : celles qui, à l’inverse, ne relèvent pas (ou ne relèvent plus, réforme oblige) de la compétence du Département. Bien que ce dernier ne puisse intervenir directement sur ces projets, « ils ont été maintenus dans le Pacte parce qu’ils ont un véritable sens au regard des enjeux et objectifs retenus pour le territoire, nous les mettrons en lumière et les valoriserons aux mieux auprès des collectivités ou acteurs compétents. »
Enfin troisième catégorie de propositions, qui a occupé l’essentiel de la matinée d’échange : les projets qualifiés de « chantiers à ouvrir », et pour lesquels un travail approfondi est à mener. « Soit que le Conseil départemental souhaite l’accompagner mais ne dispose pas aujourd’hui de dispositifs d’intervention le permettant, soit qu’un travail complémentaire doivent être menés sur le projet en lui même ou dans sa mise en lien avec d’autres partenaire ou acteurs qui aurait proposé le même type d’action ». Et c’est bien dans ce but d’affiner ou de coordonner certaines de ces propositions que les acteurs se sont rassemblés ce mercredi matin autour de 4 ateliers thématiques de discussions. Au menu notamment : un atelier sur l’inter-modalité, un atelier sur l’accès à la culture, et aux sports et loisirs, un atelier sur l’aide alimentaire, et enfin un atelier sur la petite enfance.
Une touche de solennité
En fin de matinée, et pour donner une touche de solennité à l’entrée dans le volet opérationnel de ce Pacte Hauts-de-Garonne qui engage la fois le département et les acteurs porteurs de projets, un grand nombre d’entre eux, représentants de structures ou collectivités engagées ont signé, un à un, un grand panneau rappelant les enjeux propres au territoire, avant qu’à son tour la Président du Département, Jean-Luc Gleyze ne le signe.
Un petit cérémonial organisé pour chacun des 10 territoires girondins, permettant non seulement de matérialiser l’engagement réciproque des partenaires, mais aussi de mettre en image une idée chère à Jean-Luc Gleyze qu’il a rappelé à ses « partenaires » : « l’élu omniscient qui impose sa vue « d’en haut » appartient au passé, c’est vous qui pouvez parler le mieux de votre territoire, de ses besoins, et de la manière la plus adaptée pour y répondre ».
