Gironde : Qui sont vos députés ?


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Temps de lecture 6 min

Publication PUBLIÉ LE 22/06/2012 PAR Solène MÉRIC

 Sandrine Doucet passe la première à gauche

Sandrine Doucet
Avec 51,49% des voix, Sandrine Doucet crée la surprise et l’emporte dans une circonscription détenue par la droite depuis 133 ans. Cette professeure agrégée d’histoire et de géographie adhère au parti socialiste en 2004. Elle devient la suppléante de Phillipe Dorthe élu conseiller général en 2008. Depuis 2011 elle fait partie du Secrétariat fédéral du Parti Socialiste de la Gironde. A l’assemblée, elle sera particulièrement attentive aux questions d’éducation, scientifiques et techniques afin « d’assurer des perspectives d’avenir et favoriser l’emploi et la réindustrialisation, notamment dans la 1ère circonscription de Gironde où cela est nécessaire » affirme-t-elle.

Vincent Feltesse, le suppléant à l’Assemblée sur la 2ème circonscription

Vincent Feltesse, Président de la Communauté Urbaine de Bordeaux
 

Vincent Feltesse est le suppléant de Michèle Delaunay, élue avec 58,44% des voix. Etant ministre elle ne peut être députée, M. Feltesse siège donc à sa place. Ce diplômé d’HEC a exercé de nombreuses fonctions en Gironde. En 1998 il devient le directeur de cabinet d’Alain Rousset, président du conseil régional d’Aquitaine. Il est maire de Blanquefort depuis 2001, mais démissionnera le 25 juin pour rester simple conseiller municipal. Il garde néanmoins son poste de président de la CUB qu’il occupe depuis 2007. Il est aussi président de la fédération nationale des agences d’urbanisme depuis 2010. Lors des élections présidentielles, il a  coordonné la campagne de François Hollande sur internet.

Noël Mamère, incontournable vert de la 3ème circonscription

Noel Mamère - crédit Kenji-Baptiste OIKAWA

Réélu dès le 1er tour des élections avec près de 52% des voix, Noël Mamère entame son 4e mandat de député. Diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Bordeaux, il entame une carrière de journaliste à laquelle il met fin en 1992 pour se consacrer pleinement à la politique. Depuis 1989 il est maire de la ville de Bègles. De 1992 à 1994 il assume les fonctions de conseiller régional d’Aquitaine puis de 1994 à 1997 celle de député au parlement européen. En 2002 il se présente aux élections présidentielles sous l’étiquette des Verts et recueille 5, 25% des voix. Il est connu pour ses prises de position fortes en faveur notamment du mariage gay ou de l’euthanasie.

Conchita Lacuey, et de 4 sur la 4ème circonscription

Conchita Lacuey - crédit Audrey photographe

Avec 67% des voix, Conchita Lacuey l’emporte face à la candidate divers droite Anne-Lise Jacquet. Elle entame ainsi son quatrième mandat de députée. Cette bordelaise de naissance va peu à peu gravir les échelons à la mairie de Floirac. Élue conseillère municipale en 1980, elle va devenir l’adjointe du maire socialiste Pierre Garmendia en 1983. En 2001 elle accède au poste de maire et poursuit cette fonction depuis. Elle porte une attention particulière à la réussite éducative, à la baisse des inégalités qu’elles soient sociales ou de sexe et au renouvellement urbain. Elle souhaite au cours de sa mandature faire efficacement le lien entre le terrain et Paris.

Pascale Got, confirme le PS dans le Médoc

Pascale Got - Pascale Got tous droits réservés
 Première socialiste à assurer deux mandats consécutifs sur la circonscription du Médoc, Pascale Got, journaliste entrée en politique via la communication institutionnelle, adhère au PS en 1999. Dès 2001, elle se fait remarquer menant l’opposition à la Mairie du Pian Médoc. Conseillère générale pour le canton de Castelnau Médoc, c’est avec succès qu’elle se présente au législative de 2007, et choisi de s’engager dans la Commission des affaires économiques. Très attachée à l’engagement politique des femmes, elle refuse en effet d’être casée dans les commissions dites « féminines » telles que les affaires sociales et familiales. La parité, un combat parmi d’autres qu’elle continuera donc à mener sur les bancs de l’Assemblée.

Marie Récalde, la 6ème circonscription « en héritage »

Marie Récalde - crédit Aqui.fr
Marie Récalde est une des figures de la jeune génération des femmes socialistes qui montent et qui gagnent en Gironde. Ce 18 juin elle a remporté haut la main l’élection sur sa circonscription, succédant ainsi à Michel Sainte-Marie, son « mentor politique » dont elle a été suppléante durant 5ans, et auprès duquel, à Mérignac, elle est adjointe déléguée au développement économique et au développement durable.  D’un tempérament fort, elle est notamment à l’origine avec d’autres élues de l’Association des Femmes Elues de Gironde qui soutient l’engagement des femmes en politique. Appliquant la règle du non cumul des mandats, elle compte quitter son siège de vice-présidente du Conseil général.

Alain Rousset, 2ème mandat sur la 7ème circonscription

Alain Rousset - crédit Andrea Schmitz

Réélu dès le premier tour des élections avec 55,5% des voix, Alain Rousset entame son second mandat de député. Diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, ce fils d’ouvrier est une figure clé de la vie politique en Aquitaine. De 1980 à 1985 il est directeur de cabinet d’André Labarrère puis de  Philippe Madrelle, tous deux présidents du Conseil Régional d’Aquitaine. En 1988 il est élu conseiller général de la Gironde avant de devenir maire de la ville de Pessac  l’année suivante. En 1998 il accède à la présidence de la région Aquitaine, poste qu’il occupe toujours. Il succède à Alain Juppé à la présidence de la communauté urbaine de Bordeaux en 2004, fonction qu’il quitte en 2007.

Yves Foulon, le dernier des UMP sur la 8ème

Yves Foulon - Yves Fulon Tous droits réservés

Seul rescapé UMP de toute l’Aquitaine, Yves Foulon, Maire d’Arcachon depuis plus de 10 ans, et Président de la Cobas, prend sa place à l’Assemblée nationale au nom d’une 8ème circonscription recentrée autour du Bassin d’Arcachon. Cet avocat de 53 ans qui aime à dire qu’il a « le Bassin à cœur », le représentait également au Conseil général de Gironde depuis 1998 ; un mandat qu’il laisse pour cause de cumul… Parmi ses priorités premières, la défense de la mise en place d’un réseau de transport terrestre à l’échelle du Bassin et s’appliquer à porter la voix de l’opposition attentive aux projets du Gouvernement.

Gilles Savary, un parcours complet

Gilles Savary - crédit Aqui.fr

A 57 ans, le député de la 9° circonscription pourrait décliner l’une des plus belles cartes de visite du sérail politique. Ayant fait de bonne heure ses gammes en Madrellie il y a appris les fondamentaux du métier. Ce n’était pas si simple de porter les couleurs du PS face à Alain Juppé dans les années 95 et 2001 ; il s’ y colla sans rechigner mais c’est ailleurs qu’il révéla la qualité de son engagement : au sein du Parlement européen en 1999 puis 2004. Son travail en tant que vice-président de la commission transport et tourisme fut salué par tous. Il apportera beaucoup, sans langue de bois, dans les débats à venir, on pense à la décentralisation où son expérience girondine d’enseignant ( IERSO-IEP de Bordeaux ) et d’élu lui ont beaucoup appris.

 

Florent Boudié, député à grande vitesse sur la 10ème circonscription

Florent Boudié - crédit Claire Boucharessas

Florent Boudié a remporté les élections avec 54,6% des voix face à Jean Paul Garraud, député sortant. Il obtient ainsi son premier mandat électif.  Né en 1973 ce fils d’instituteur est l’un des plus jeunes députés d’Aquitaine. Diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Bordeaux, il commence par enseigner le droit européen et la finance publique à Bordeaux IV.  En 2003 il devient le conseiller à la décentralisation et aux transports d’Alain Rousset, président du conseil régional d’Aquitaine. Dans ce cadre, il s’occupe notamment du dossier LGV. En 2007, il devient directeur de cabinet à la ville de Libourne de Gilbert Mitterrand, président de la communauté d’agglomération du Libournais.

Philippe Plisson, le député qui parle autrement

Philippe Plisson -DR

Depuis qu’il a pris le relais de Bernard Madrelle dans la 11°, en 2007, le maire de Saint Caprais-de- Blaye, où il est né, voilà 61 ans, est à lui seul une citadelle en nord Gironde où il préside aux destinées de la Communauté de communes de l’estuaire. Il a su s’imposer par son travail et une dose de familiarité avec les gens du pays qui ne s’exprime jamais aussi bien que lorsque il engage la conversation en « gabaye ». Fils d’agriculteur, instituteur de formation, il est sur cette terre ventée, entre champ d’asperge, vigne et forêt le chantre du patois saintongeais et il s’est même dit qu’on pourrait y faire pousser quelques éoliennes ce qui n’est décidément pas une sinécure.

  

Martine Faure, la voie de la ruralité sur la 12ème

Martine Faure - crédit Jean Luc Boulin
Menant de front vie familiale, engagement professionnel (institutrice) et militantisme politique depuis ses 20 ans, Martine Faure, est restée fidèle au milieu rural qui l’a vu grandir, et le représente fièrement au Palais Bourbon. Issue d’une famille d’agriculteurs, l’agriculture est aussi au cœur de ses préoccupations tout autant que la culture, pour laquelle elle s’est beaucoup investit en Gironde.  Conseillère municipale d’Aillas le village de son enfance et Conseillère générale du Canton d’Auros depuis 1998, Martine Faure est également Présidente du groupe d’étude des langues régionales à l’Assemblée Nationale. Un autre cheval de bataille qu’elle défend avec conviction depuis sa première élection en 2007.

 Vianey Lorin et Solène Méric

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