newsletter
Devenir annonceur
1 min
PUBLIÉ LE 16/10/2011 PAR Nicolas César« Le nucléaire tue l’avenir ». Voilà, ce que l’on pouvait lire hier sur une grande banderole vert fluo géante déployée devant le grand théâtre de Bordeaux. Le cortège était impressionnant dans les rues de Bordeaux. Entre 600 et 1000 manifestants ont défilé avec un seul mot d’ordre : sortir du nucléaire. Symboliquement, ils se sont ensuite allongés au son d’une sirène, simulant les victimes d’une catastrophe nucléaire. « C’était une belle réussite », a déclaré Stéphane Lhomme, un des candidats à la primaire d’EE-LV. Depuis bon nombre d’années, le président de l’association Tchernoblaye milite pour la fermeture de la centrale nucléaire du Blayais, une centrale qui a 30 ans. Son message semble de plus en plus entendu, aussi bien par des citoyens, que des responsables politiques. Les manifestations anti-nucléaire dépassent désormais largement le cadre des militants. Il y a encore deux ans, un tel rassemblement n’aurait guère mobilisé plus de 100 personnes.
Le nucléaire au coeur des présidentielles
Le réseau « Sortir du nucléaire » exige la fermeture immédiate des 16 réacteurs en service de plus de 30 ans en France et un plan de sortie du nucléaire. L’Hexagone abrite 58 réacteurs nucléaires répartis sur 19 sites, contre 55 au Japon. L’électricité nucléaire représente 78 % de la consommation électrique nationale. Samedi, à Rennes, Eva Joly, candidate Europe-Ecologie-Les Verts (EELV) à la présidentielle, s’est présentée comme « candidate de la sortie du nucléaire ». Elle a envoyé un message aux socialistes. « Il n’y a pas de victoire de la gauche sans les écologistes et il n’y a pas de victoire des écologistes sans les socialistes. Notre sort est scellé », a-t-elle lancé. En mars dernier, Alain Juppé, le maire de Bordeaux et numéro 2 du gouvernement avait déclaré au micro d’Europe 1 « qu’il faut un débat sur la sureté nucléaire mais dire aux Français qu’on va sortir du nucléaire c’est leur mentir. Je ne suis pas sûr qu’un referendum fasse avancer les choses ».
Nicolas César
Crédit photo : Aqui!
Partagez l'article !
