Jean-René Etchegaray, premier président de la Communauté Pays basque


Boris Sensamat
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 23/01/2017 PAR Felix Dufour

« À la révolution française, le député Garat proposa un département basque… » Le maire de Bayonne, Jean-René Etchegaray maire d’une ville de Bayonne qui abrite un Musée basque et de la tradition bayonnaise, n’allait pas laisser passer ce point historique en prenant ses fonctions de premier président de l’Agglomération Pays basque à l’issue du vote. N’était pas le jour de se rappeler que le créateur du Crédit municipal de Bayonne en 1930,  et multimaire de Bayonne, allait être mêlé à l’affaire Stavisky… Hier soir, c’était champagne, même si le bébé a connu quelques difficultés dans l’abri utérin et sa naissance en ce 23 janvier 2017 anniversaire de la naissance de Stendhal et la mort de Salvador Dali- gagner ses premières couleurs en respirant les premières odeurs de la proche Nive en un amphithéâtre 400 du campus archicomble. Une bouffée d’air aussi pour les langues régionales quand le discours a été peint de basque et d’occitan. Le décors est planté…

Sur 231 suffrages exprimés, 157 pour Jean-René Etchegaray

La désignation de l’avocat – dans tous les sens du terme — Jean-René Etchegaray à la tête de la méga agglo d’un Pays basque enfin reconnu politiquement et géographique, dont il était le président du Conseil des élus, ne laissait pas l’ombre d’un doute. Une longue lutte entreprise qui lui aura , parfois malgré lui, coûté ses amis de l’hyper agglomération Côte basque Adour, Michel Veunac, le maire de Biarritz, Claqude Olive, le maire d’Anglet, Emmanuel Alzuri, le maire de Bidart, et Frfançis Gonzalez, le maire de Boucau qui étaient partis pour la construction d’une méga agglomération de 150 000 habitants. Deux candidats, sans grandes convictions s’étaient présentés en face de lui: le Souletin Bernard Lougarot, maire de Gotein Libarrenx, divers gauche, par crainte que le fléau de la balance ne penche trop vers les gros ensembles, de la Côte notamment, Jean-Jacques Doyhenart, le conseiller municipal communiste d’Anglet, qui, comme la majorité des élus de cette ville du cœur du vieux BAB (Bayonne–Anglet-Biarritz) voulait exprimer son hostilité à la nouvelle communauté et a fait acte de candidature 24 heures avant l’élection. A bulletins secrets, sur 231 voix, et 214 exprimés – la différence étant constituée du front du refus — Jean-René Etchegaray en obtenait 157…..et devenait donc le premier président de l’agglomération Pays basque. Un rêve devenu réalité en soi. Qui demandera un travail de longue haleine dans sa réalisation. « Je connais l’ampleur de la tâche, mais nous n’avons pas peur, pas plus que ceux qui nous ont précédés dans l’exercice des responsabilité publiques sur ce territoire » a dit à l’assemblée aussi émue que lui le nouveau président. »
Qu’ils y soient nés au Pays basque où qu’ils s’y soient installés, chacun aura indiscutablement ressenti qu’une page de l’histoire du Pays Basque avait été tournée en ce lundi 23 janvier.




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