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PUBLIÉ LE 24/09/2013 PAR Nicolas CésarLes parlementaires demandaient plus de mesures pour améliorer le pouvoir d’achat des Français. Dans son discours aux journées parlementaires du PS à Bordeaux, Jean-Marc Ayrault n’a pas vraiment répondu à leurs attentes. « J’assume d’avoir été obligé d’augmenter les impôts », a déclaré le Premier ministre Jean-Marc Ayrault. L’année dernière, le gouvernement a choisi d’augmenter les impôts de 20 milliards d’euros pour réduire le déficit public. « N’allons pas sur le terrain de la droite et de l’extrême droite. La question, c’est à quoi sert l’impôt. Nous revendiquons que l’impôt, c’est pour financer des priorités », a poursuivi le chef du gouvernement.
« L’impôt, c’est pour financer des priorités »« Nous revendiquons que l’impôt, c’est pour financer des priorités. Il n’y a pas deux politiques au gouvernement, un zeste de politique de gauche et le reste qui serait une politique classique et libérale, mais de la cohérence », a-t-il martelé. Invitant les parlementaires socialistes à être fiers de cette politique de gauche, le Premier ministre a, au passage, rappelé « qu’il n’y avait rien à attendre des ambitions personnelles et des jeux d’ego » et que « seule l’action compte ». Une façon de dire que le succès aux prochaines élections dépendra avant tout de la cohésion et de l’unité à gauche. Après son discours, le Premier ministre s’est attardé en Gironde pour illustrer sa « bataille pour l’emploi », son leitmotiv, en visitant le « Garage moderne » à Bordeaux, une association, qui répare les voitures à petits prix, et l’entreprise d’insertion, Envie Gironde, à Pessac. Sur place, il a annoncé le financement immédiat de 1 000 postes supplémentaires dans des associations ou entreprises d’insertion par l’emploi.
