L’ Aquitaine va recruter 22 000 aides-soignants d’ici à 2020


INSEE Aquitaine
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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 03/10/2009 PAR Solène MÉRIC

En Aquitaine, comme en France, le métier d’aide soignant à la côte. La profession est très peu touchée par le chômage et avec 20 000 professionnels aquitains du secteur en 2006, le rythme annuel de croissance est de 4% par an, alors que parallèlement la population aquitaine augmente de 1 % par an. Selon l’étude de l’Insee, ce rythme de croissance s’explique principalement par l’accroissement de la demande des soins, le vieillissement de la population, qui devient donc plus dépendante, et dans une moindre mesure par la mise en place des 35 heures. Selon les statistiques de l’Insee, si le rythme annuel de croissance reste stable, ce sont 35 000 aides soignantes qui seront alors en activité dans notre région à l’horizon 2020.

7000 départs en retraite entre 2006 et 2020
Cela dit, dans les années à venir, le vieillissement de la population devrait se poursuivre avec toujours une meilleure prise en charge des populations. L’Insee annonce qu’en 2020, 30 % des aquitains dépasseront 60 ans, contre 25 % en 2006. Ainsi « le besoin de professionnels dans le domaine de la santé devrait continuer d’augmenter en particulier pour les aides soignantes travaillant dans des structures pour personnes âgées ». Face à cette augmentation des besoins et au départ en retraite de ses propres agents (7000 cessations d’activité prévues entre 2006 et 2020, soit 35 % des effectifs actuels), la profession va donc devoir recruter massivement, de l’ordre de 22 000 personnes à l’horizon 2020.

Un scénario rassurant
Mais le scénario envisagé par l’Insee est rassurant. En effet, si le nombre d’Aquitains formés au métier d’aide soignant continue à croître au même rythme que la tendance actuelle, qui est de 5% par an sur les dix dernières années, les effectifs potentiels de personnel devraient être conformes à la demande, d’autant plus que les migrations inter-regionales ou de pays proches pourront également contribuer à ce renouvellement de génération ou à des créations de poste.
Au tour maintenant des politiques publiques d’entendre ce message, et notamment au Conseil régional qui a pour compétence de fixer le nombre de places dans les écoles de formation au métier d’aide-soignant.

Solène Méric

L’étude « Besoin d’aides soignants en Aquitiane d’ici 2020 » est consultable ici

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