« La colère et l’espoir des peuples arabes ont fait trembler les régimes les plus autoritaires. Il ne faut pas lâcher ! » Martine Lignières-Cassou, en habit tibétain, a exhorté les joyeux drilles de l’APACT, réunis place royale autour d’un thé au beurre et de leurs drapeaux, à continuer le combat. « Au sein de cet environnement instable et turbulent, un seul élément reste constant : le changement. » Cette citation du Dalaï-lama venait conclure son discours. Discours ponctué d’applaudissements par des militants venus de tous les horizons. Parce que les raisons de l’occupation chinoise sont claires comme de l’eau de roche (l’espace, les frontières et les ressources), toutes les causes se retrouvent dans le combat pour le Tibet libre. Des écologistes aux bouddhistes, en passant par leshumanitaires et les mordus de montagne. Tous apportent leur soutien. 160000 euros ont été collectés en 2010. L’éducation des jeunes etla santé des vieux concentrent leurs efforts essentiellement dans les camps de réfugiés tibétains de Mainpat, en Inde. Grâce aux aides internationales de drôles d’oiseaux comme les membres de l’APACT, les « graines d’avenir » continuent à germer. Certes les montagnes ne bougeront pas, mais la culture tibétaine survivra encore quelques temps.
photo : Aqui.fr
Olivier Darrioumerle