L’avenir du Conseil Général des Pyrénées-Atlantiques se jouera dans les villes.


Olivier Darrioumerle
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 24/03/2011 PAR Olivier Darrioumerle

L’élection cantonale dans les Pyrénées-Atlantiques est devenu un enjeu national car Martine Aubry a revu ses prévisions à la baisse. «  Si nous gagnons deux départements, ce serait une victoire »a-telle confié à nos confrères de Sud-Ouest. Grâce au basculement à gauche des Pyrénées-Atlantiques, les socialistes présideraient 59 départements. Alors après le défilé des ténors du PSdans les Pyrénées-Atlantiques durant la campagne électorale, c’est au tour de Benoît Hamon, porte-parole du parti socialiste, de venir en visite à Anglet, Bayonne et Pau. Henri Emmanuelli, président du conseil général des Landes, Philippe Madrelle, président de la Gironde, ainsi que les représentants des Conseils généraux de Dordogne et du Lot-et-Garonne ont suivi. Tous les présidents des départments d’Aquitaine sont venus apporter leur soutien à Georges Labazée, conseiller général du canton de Thèze et chef de file du groupe socialiste des Pyrénées-Atlantiques.

Les candidats transpirent, les électeurs roupillent.
 C’est dans les villes que tout se joue : Anglet, Bayonne, Pau. Exactement là où l’abstention est la plus forte. Dans une situation incalculable, le report des voix des petits partis sera déterminant. Et la problématique routière ( Pau-Oloron) et ferroviaire (LGV) est une épine dans le pied des socialistes. Le comité d’Europe Ecologie-Les Verts Béarn qui pèse environs 10% des suffrages a tourné le dos aux socialistes. Les écolos béarnais ont décidé, en rupture avec la direction régionale, de laisser « le PS convaincre les électeurs écologistes du premier tour par des propositions fortes, lisibles. » Par contre, du côté de la gauche de la gauche, on appelle à l’union, même si on déplore que le PS reste « figé sur ses positions ». Et, comme d’habitude, le message du Front National n’a pas eu le même écho dans les Pyrénées-Atlantiques que dans le reste de la France.   

dessin : Olivier Darrioumerle

Olivier Darrioumerle

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
On en parle ! Pyrénées-Atlantiques
À lire ! POLITIQUE > Nos derniers articles