Le Conseil général de la Gironde ne fait pas partie des 20 conseils généraux en difficulté, mais Philippe Madrelle ne cesse de rappeler que la future réforme des collectivités territoriales pourrait plonger sa collectivité, comme beaucoup d’autres, dans une situation financière délicate. « Je me félicite qu’au sommet de l’Etat, on ait enfin pris conscience, sous l’impulsion de présidents de Conseils Généraux UMP, de la situation extrêmement précaire des finances départementales du fait de l’effondrement des droits de mutation et de l’envolée des dépenses sociales obligatoires », a-t-il déclaré ce 17 février.
Philippe Madrelle dénonce la « mauvaise foi » des élus UMP
« Tout le monde comprendra en Gironde que le Conseil Général sauve l’essentiel de ses interventions en faveur des territoires et de la vie associative au prix d’une moindre générosité et d’une résistance farouche aux pousse-au-crime qui veulent nous entraîner vers des dépenses superflues », poursuit-il pour justifier sa non participation au projet de Grand stade à Bordeaux et à la fête du vin. Pour lui, « les élus UMP qui refusent de voir la réalité des finances départementales en face sont malhonnêtes ». Reste à savoir si désormais cette mission d’expertise et d’évaluation lancée par le gouvernement permettra de trouver des solutions pérenne pour les conseils généraux.
Nicolas César