L’Eurorégion Aquitaine-Euskadi accueille la Navarre


Région ALPC
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 18/03/2016 PAR Solène MÉRIC

C’est le principe même d’une présidence tournante. Après avoir assumé la présidence de l’Eurorégion pendant 2 ans, Iñigo Urkullu, Président du Gourvernement basque, a transmis le relais de la présidence de l’Eurorégion au Président du Conseil régional d’Aquitaine, Alain Rousset, qui l’assumera à son tour pendant deux ans. Une présidence qu’il a d’ailleurs déjà portée lors des deux premières années de l’Eurorégion, qui fête donc cette année son 4ème anniversaire.

Mais de ses propres mots, l’événement marquant de la journée, « c’est bien davantage l’accueil de la Navarre » dans le giron de l’Eurorégion. Un rapprochement qui s’est fait « naturellement », puisqu’existe entre les trois régions/provinces, un fond d’histoire commune et partenariale depuis près de 15 ans. Toujours est-il que ce 18 mars, les élus membres de l’Eurorégion réunis en assemblée extraordinaire « ont voté à l’unanimité la modification des statuts du GECT pour permettre l’entrée de la Navarre dans l’Eurorégion, puis nous avons accueilli sa présidente Uxue Barkos ». Mais l’entrée officielle de cette troisième collectivité, au côté d’Euskadi et de l’Aquitaine, ne pourra être officielle qu’une fois que les deux Etats, France et Espagne, y auront consenti, précise le Président Rousset, « soit dans environ 6 mois ; ce qui ne nous empêchera pas de nous mettre au travail dès avant !».
Au total une évolution territoriale au nord et au sud, qui donnera à l’Eurorégion près de 9 millions d’habitants sur un espace de plus de 100.000 km², soit 2% de l’Union Européenne… Un atout supplémentaire dans les discussions avec l’Europe, convient volontiers Alain Rousset.

Travailler ensemble sur l’océan ?Quant à la Navarre, elle pourra ainsi à son tour bénéficier des points forts du GECT : « une bonne coopération, l’existence d’une équipe technique de qualité, et l’intégration des fonds européens au delà des appels à projets qui peuvent exister » liste en exemple Alain Rousset. « Globalement parlant l’ambiance est studieuse et chaleureuse, il y a une bonne entente et des convergences de vue entre les partenaires». Une bonne entente dont la venue ne devrait pas être mise en cause avec l’arrivée de la Navarre, le Président d’ALPC, témoignant « des très bonnes relations » existantes entre Euskadi et Navarrre.

Doté d’un budget d’un peu moins d’1,2 M€, l’Eurorégion du haut de ces 4 ans peut déjà mettre à son compte de nombreux progrès sur l’intermodalité transfrontalière (projet Transfermuga), même si certains dossiers, comme la pose du troisième rail côté espagnol, « sont au long cours » note Alain Rousset. « Mais les choses avancent » tempère-t-il. L’Eurorégion c’est aussi de belles réussites dans la coopération entre les universités, et pour quoi pas un jour, c’est l’idée que le nouveau président a suggéré ce vendredi à ses partenaires, ne pas « travailler ensemble sur l’océan, source de nouveaux médicaments, de ressources halieutiques, d’énergies renouvelables. Et qui peut être créateur d’emplois au delà du littoral, mais aussi à l’intérieur des terres. » Pas encore tout à fait dans le jeu, on pense pourtant déjà à la Navarre.

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