L’Université de Pau et des Pays de l’adour se tourne vers le ministre qu’interroge Martine Lignières-Cassou


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Publication PUBLIÉ LE 01/02/2012 PAR Olivier Darrioumerle

Le 12 janvier dernier, le Conseil d’Administration de l’UPPA a voté le budgetpour 2012, qui s’établit à 110 millions d’euros. Jean-Louis Gout, le président de l’UPPA, a décidé de présenter un budget à l’équilibre, comme si l’État allait lui allouer les 2 millions qui manquent à son budget pour le contraindre à faire la rallonge nécessaire. Dans l’hémicycle de l’assemblée nationale, Martine Lignières-Cassou a rappelé Laurent Wauquiez à ses obligations. En augmentant l’apport de l’Etat de 2,5 %, Laurent Wauquiez éponge la dette de 0,4 millions d’euros. Mais il reste toujours 1,6 millions à trouver.

 Selon Jean-Louis Gout, il manque 1 milliard d’euros pour les budgets de fonctionnement au plan national. « Ce milliard d’euros a été distribué aux universités en 2008, 2009, 2010. Mais il ne le sera pas en 2011 ni en 2012. Pour l’instant notre budget 2012 est toujours en déficit », a-t-il déclaré.

Un déficit depuis deux ans qui aurait pu placer l’UPPA dans une situation délicate. L’université aurait pu être mise sous tutelle du rectorat comme les 7 universités placées sous surveillance (Pierre et Marie Curie-Paris VI, Bordeaux III, Limoges, Savoie, Paris XIII, Insa Rouen, ENS Cachan ). Pour l’instant elle est dans un groupe d’une douzaine d’autres universités en difficultés comme celles de Bretagne sud ou de Nantes.

photo : aqui.fr

 Olivier Darrioumerle

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