L’exemple du Scot de Haute-Gironde: une aventure collective au service du territoire


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Publication PUBLIÉ LE 28/04/2013 PAR Solène MÉRIC

Comme le rappelle Sébastien Rouaud, Directeur du Syndicat mixte du Scot de Haute Gironde qui porte cette démarche, le Scot, «c’est un document de planification et d’aménagement du territoire sur une vision à 20 ans et qui a une échelle plus large que les plans locaux d’urbanisme, cartes communales ou encore zone d’activité concertée». En d’autres termes, le Scot est la partition sur laquelle viendront ensuite s’accorder la plupart des documents d’urbanisme élaborés sur le territoire de la Haute-Gironde. Autant dire un document d’importance qu’il faut «préparer avec soin et en impliquant dès le départ les acteurs du territoire, élus et associations, pour qu’ils puissent s’approprier le futur SCOT», souligne Bernard Bournazeau, Président du syndicat mixte.

Informations et toile de fondsEt, en effet, la Haute Gironde, n’en est qu’au tout début de la démarche. Après avoir fait une première réunion d’information à laquelle étaient invités tous les élus et représentants d’association des 4 cantons concernés, le syndicat mixte a organisé ce jeudi 26 avril une nouvelle réunion à taille un peu plus réduite. «La première réunion du 28 mars dernier avait vraiment vocation à informer sur la forme, la procédure, les enjeux d’un scot, la portée du document. Cette deuxième rencontre, seulement ouverte aux associations et élus du syndicat mixte, a pour but de donner la toile de fond au Scot, en abordant les grands enjeux du territoire qui seront pris en compte dans le Scot», explique le Président.
Coté calendrier, le syndicat mixte se donne en effet 5 à 6 mois pour élaborer la commande publique qui permettra de choisir le bureau d’étude en charge de l’élaboration des pistes et scenarii possibles pour le territoire. Des hypothèses et propositions que les élus arbitreront et se réapproprieront par la suite pour aboutir au document final. Une démarche que Bernard Bournazeau espère voir accomplie dans sa totalité dans un délai de 3 ans maximum, «afin que les gens impliqués dès cette phase de préparation, ne se sentent pas déconnectés du document final.» Car en effet, dans cette réunion du 26 avril, l’implication était grande. Venus en nombre (une soixantaine de présents), les participants ont travaillé en atelier pour une implication maximum dans le but de « libérer la parole sur ce qu’ils souhaitent ou pas sur leur territoire ».

Des ateliers très participatifs et dynamiquesSi cette réunion, n’avait pas de conséquences décisionnelles directes sur le futur document d’urbanisme, elle a été l’occasion pour les élus et acteurs concernés, de toucher du doigt les questions qui seront prises en compte par le Scot, tout en traçant déjà quelques grandes lignes d’accords ou de désaccords sur les thèmes en question. A travers ces ateliers très participatifs et dynamiques, ont été par exemple abordés ce qui fait l’identité du territoire, son caractère rural, ses marqueurs environnementaux ou patrimoniaux forts, ses risques à gérer, son habitat, le foncier, la venue de nouveaux habitants,la place de l’agriculture, la mobilité, les emplois, les services à la population, ou encore les relations avec les territoires voisins… Une entrée en matière qui a visiblement satisfait l’ensemble des participants tant sur les thèmes abordés que sur la qualité de leurs échanges.

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