« La revégétalisation ne signifie pas uniquement planter des arbres » Thomas Cazenave, candidat LREM à la mairie de Bordeaux…


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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 30/08/2019 PAR Sybille Rousseau

« A la fin de la mandature, la surface d’espaces verts aura doublé à Bordeaux. » Thomas Cazenave a fait de la transition écologique son cheval de bataille pour cette campagne des municipales dans la capitale girondine. Candidat qualifié de « parachuté » pour les uns et de « légitime » pour les autres, il n’a qu’une seule idée en tête celle de repenser la ville afin que la pierre s’unisse au végétal. Pour ce faire, il souhaite ériger une boucle des quartiers où des ilots de végétation côtoieraient les usagers des transports doux. « La circulation sera entièrement sécurisée, assure le candidat. Tous les quartiers seront ainsi accessibles. » Mais cette boucle végétale aura-t-elle des impacts sur la circulation automobile, traversera-t-elle des voies de circulation ? « Pour l’instant nous sommes en train de plancher dessus et de l’affiner », justifie ce dernier.

Mariage de la pierre et du végétal
Toujours dans le cadre de la revégétalisation de Bordeaux, Thomas Cazenave souhaite que les quais de la Garonne soient accessibles partout. « A Bacalan par exemple, nous ne pouvons nous promener. Il faut réhabiliter tous les abords du fleuve en exploitant le potentiel existant. » La Place des Quinconces est également dans la ligne de mire de l’énarque. « Aujourd’hui, cette place n’est rien d’autre qu’un lieu de passage. Reconstruisons cet endroit avec l’aide des Bordelais afin de changer son usage. » La Cité administrative serait également modifiée afin de « créer un véritable ilot de fraîcheur accessible par tous les abords ». Pour ce jeune quadragénaire, « il est indispensable de changer notre approche du quartier. Tous les 200 mètres, nous devons rencontrer un lieu végétalisé. Et cela passe également par une revégétalisation des écoles et de leurs abords. »
Mais ne vous y trompez pas. Pour Thomas Cazenave, « la revégétalisation d’une ville ce n’est pas uniquement planter des arbres ! C’est la réconciliation de la pierre avec le végétal mais aussi et surtout la réintroduction de lieux de vie baignés de la fraîcheur environnementale. Ce dessein est bel et bien un véritable projet municipal. » Et il veut aller plus loin en faisant de Bordeaux la championne du monde de la transition écologique…. Il l’assure et le martèle, il n’a pas de vision dogmatique sur la question mais cherche tout simplement à « réconcilier la pierre et le végétal ».

Refonte de l’organisation des services publics
Autre axe du programme de Thomas Cazenave, la restructuration du service public. « Nos services publics doivent être plus proches des Bordelais », précise l’ancien directeur général adjoint de Pôle emploi. Lui préconise de mailler plus finement le territoire bordelais. « Aujourd’hui, huit quartiers d’en moyenne 30 000 habitants sont comptabilisés. Afin de construire une réelle proximité entre les services de l’Etat et les besoins des usagers, le maillage territorial devra être plus fin ». Afin de construire au mieux ce pan de programme, l’équipe LREM planche sur la mise en place de micro-quartiers et de conciergerie de services publics. Il insiste, « le service public doit s’adapter aux usagers. Modifier les horaires des fonctionnaires n’est pas un sujet tabou. Lorsque j’étais à la direction générale adjointe de Pôle emploi nous avons changé les heures de travail et intégré notamment la dématérialisation des démarches. C’est certain que la transformation n’était pas évidente à faire, mais tout s’est bien passé car le projet était bien expliqué et compris de tous. »

Nouvelle méthode de gestion
Haut fonctionnaire de l’Etat qu’il est, Thomas Cazenave pose un regard appuyé sur les finances publiques. Ce dernier trouve que la méthode de gestion à Bordeaux ne convient pas. Le pont Simone Veil en est une illustration parfaite pour lui. « Aujourd’hui, il n’est plus question de s’interroger sur les bienfaits d’un pont reliant la rive droite à la rive gauche quand on connaît les problèmes de mobilité notamment. Ce pont doit être fini c’est tout ! Et nous devons redonner confiance aux habitants des deux rives qui attendent cette liaison avec impatience ainsi qu’au promoteur et à tous les autres acteurs liés de près ou de loin à cette infrastructure. » Il tient également à mettre en lumière le manque d’investissement dans certains secteurs comme « dans celui des espaces verts où 10 millions d’€ supplémentaires auraient pu être investis ou encore dans celui des écoles où 20 millions d’€ n’ont pas été utilisés aussi. Il est urgent de réinventer un nouveau mode de gestion ! »   
Et pour mener à bien tous ces projets, Thomas Cazenave l’assure, il n’augmentera pas les impôts durant toute sa mandature.

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