La ronde des « obstinés » prend place à Bordeaux


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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 20/04/2009 PAR Joël AUBERT

Alors les passants intrigués sont invités à piocher dans les cagettes pour lire un livre de poche, en déposer d’autres et participer à la ronde.
Avec un peu de chance, certains d’entre vous tomberont peut-être sur le fameux doctorant qui se plait à lire « La Princesse de Clèves » pendant qu’il tourne. Une allusion directe aux récents propos du président de la République, Nicolas Sarkozy.
Si le mouvement s’est formé autour de la question de l’éducation et de l’accès à la culture, il ne tarde pas à regrouper d’autres secteurs. « C’est l’un de nos objectifs d’ailleurs : ouvrir la ronde à tous les services publics menacés. On veut agrandir la ronde avec d’autres défenseurs du service public », ajoute Yolande, autre maman de la ronde au chasuble jaune sur le dos.
A Paris d’abord, en province ensuite, toutes les « rondes des obstinés » disséminées un peu partout en France ont commencé en mars, à la suite des grèves nationales contre les réformes de l’éducation nationale. A Bordeaux, les militants ont prévu de tourner en rond jusqu’au 14 mai, du moins c’est la première date dont il est question. « On participera à la ronde jusqu’à ce que les lois actuelles soient abandonnées », précise Sylvia avant de laisser Yolande renchérir : « En Gironde par exemple, ce qu’on demande c’est l’arrêt des suppressions des RASED ou encore l’accès à l’école publique dés 2 ans ».
La ronde de Bordeaux n’a commencé que mercredi 15 avril, mais déjà les « obstinés » ont remarqué son potentiel de communication. «C’est un excellent moyen d’échange, les gens sontintrigués. C’est une bonne méthode pour les interpeller et leur expliquer la menace qui pèse sur les services publics », estime Sylvia. Et quand on sait qu’à raison de 3 km/ heure pour un piéton, les plus tenaces des « obstinés » marchent une bonne quinzaine de kilomètres dans leur journée, autant écouter ce qu’ils ont à dire.

Virginie Wojtowski

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