Le colloque AEC-Ecla déniche les nouvelles dimensions collaboratives de la valorisation numérique du patrimoine aquitain


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 18/10/2011 PAR Solène MÉRIC

Comme l’a rappelé Jean-François Sibers, si le travail collaboratif est un nouvel élément de la valorisation numérique du patrimoine, il en existe déjà en réalité diverses formes : le travail collaboratif d’addition de données brutes, le travail collaboratif d’interprétations, le travail collaboratif de réalité augmentée, et enfin, le travail collaboratif de création « qui fait appel à un concert de compétences permettant une valorisation forte de la donnée » dans un objectif pédagogique par exemple.

Travail collaboratif citoyen pour sauver les sons
Premier outil évident à la mise en place d’un travail collaboratif, c’est l’ouverture des données publiques à fin de leur réutilisation par des acteurs privés. Et ceci pour le développement de services en tout genre. Une dimension sur laquelle l’Aquitaine est en pointe puisque nombre de collectivités, dont le Conseil Général de Gironde, la Communauté Urbaine de Bordeaux, le Conseil régional ont commencé à ouvrir leurs données.
Mais, au-delà de ces initiatives publiques qui ne sont pas propres à une valorisation du patrimoine, la conférence AEC-Ecla a fourni de nombreux exemples de processus collaboratifs dédiés à au patrimoine. Le premier d’entre eux, d’origine individuelle, vise à la création d’un « conservatoire des bruits et des sons des objets ». Du bruit de la machine à coudre à pédale, à celui du panneau SNCF, le site internet conservasons.net, créé par François Vaillant, se veut un espace numérique où « n’importe qui peut déposer un son ou écouter un son, disparu ou en voie de disparition ». Au delà de la valorisation du patrimoine, se pose donc ici l’enjeu d’une véritable « sauvegarde de sons patrimoniaux », à tel point que le site invite les internautes à télécharger l’ensemble des sons présents sur leur propre ordinateur, afin de s’assurerde la multiplication des sauvegardes.

Une passerelle entre professionnels du patrimoine et du numérique

Parmi les initiatives à dimensions régionales encourageant l’addition des compétences et des métiers, le colloque a mis en lumière le programme éducatif et patrimonial « monumérique-archimérique ». Celui-ci amène, depuis 2009, professionnels du patrimoine, professionnels du numérique, enseignants et élèves à travailler ensemble, le temps de la réalisation d’un projet pédagogique visant à la connaissance et à la valorisation d’un élément patrimonial via les outils numériques.
Enfin, Elise Dudézert, chef du projet BnsA, a rappelé l’appel à projet en cours, « la Fabrique de la BnsA » qui vise à soutenir à hauteur de 100 000 euros la création de nouvelles productions numériques à fort potentiel innovant et créatif autour des patrimoines aquitains. L’idée étant, selon elle, de créer des passerelles entre les professionnels aquitains du secteur de la culture, du patrimoine et du numérique, afin de réunir les talents dans des projets communs.

Photo:Aqui.fr

Solène Méric

1.ECLA, Agence pour l’Ecrit, le Livre et l’Audiovisuel; AEC, Aquitaine Europe Communication, Agence des inititatives numériques 

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