Le Conseil général de Lot-et-Garonne met la main à la poche pour attirer les jeunes internes en médecine générale


Conseil Général de Lot-et-Garonne
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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 21/09/2011 PAR Sybille Rousseau

257 médecins en 2010, contre 274 en 2009. Le nombre de généralistes en Lot-et-Garonne a diminué de 13% en un an. « Notre taux de médecins est le plus faible de France avec une population de praticiens dont l’âge moyen est l’un des plus élevés de France! », explique Joël Hocquelet, Conseiller général et Vice-président de la commission « Action sociale, Insertion et Habitat ».

Une aide de 500 euros
Pour lutter contre cette désertification médicale, le Conseil général a mis en place un plan d’actions qui se décline en deux axes. Le premier est d’aider à la création de Maison de Santé Pluridisciplinaire et le second est de rendre le département plus attractif. « Pour faire court, quand un étudiant de la faculté de médecine de Bordeaux vient faire son stage en Lot-et-Garonne, c’est parce qu’il connaît déjà le département où qu’il y est né. Sinon, il se tourne vers le front de mer ou le Périgord! »

Aussi, pendant la durée de leur stage, réalisé dans un département aquitain, les internes gardent leur logement à Bordeaux et rencontrent donc des difficultés à payer un second appartement. C’est du reste souvent pour cette raison qu’ils choisissent un internat non loin de la capitale régionale afin de pouvoir faire les allers-retours quotidiens. Le problème ne se pose pas pour les internes en hôpitaux qui sont logés sur place. Alors, pour inciter ces jeunes internes à effectuer leur stage de six mois auprès d’un praticien lot-et-garonnais, le Département vient de voter une aide au logement de 400€ en fonction du loyer et une aide au déplacement de 100€.

Ce dispositif a été présenté à la faculté de Bordeaux en vues des inscriptions en stage des 1er novembre et 1er mai. « Nous espérons, de ce fait, les convaincre à venir travailler chez nous, y apprécier la qualité de vie et, qui sait, peut-être, décider d’y rester ! » conclut, optimiste, Joël Hocquelet.


Sybille Rousseau

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