Le Conseil régional d’Aquitaine affiche son soutien à Aurore Martin


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Publication PUBLIÉ LE 19/12/2012 PAR Nicolas César

« Le Conseil régional d’’Aquitaine regrette la décision prise d’’extrader l’’une de ses ressortissantes poursuivies pour avoir participé en Espagne à des manifestations publiques et s’’interroge sur le bien-fondé de l’’application du MAE dans ce cas ». Cette motion a été votée à l’’initiative du groupe PS-PRG-EELV. En outre, les conseillers régionaux demandent « aux autorités judiciaires espagnoles de faire preuve d’une particulière clémence compte tenu que les faits reprochés à Aurore Martin sont anciens, qu’ils touchent à l’activité politique que celle-ci menait en France et en Espagne et que le contexte politique en Euskadi est à la réconciliation plutôt qu’à la division ». Pour mémoire, Aurore Martin a été transférée le 1er novembre dernier et a été incarcérée le lendemain à la prison madrilène de Soto del Real, en vertu d’un mandat d’arrêt européen émis par Madrid. Une demande de mise en liberté sous caution devrait être examinée courant janvier 2013. Reste à savoir si le message sera entendu. 

Polémique autour du mandat européenDe son côté, la militante basque française de Batasuna est « sereine et déterminée », selon les déclarations de Catherine Grèze, députée européenne EELV qui l’a rencontrée le 14 décembre en prison au côté de la sénatrice de Seine-et-Marne Hélène Lipietz. Aurore Martin a fait une demande de libération sous caution déposée par son avocate il y a quatre semaines. Elle attend toujours la réponse. « Nous allons écrire avec Hélène Lipietz à (la ministre de la Justice) Mme Taubira pour demander sa remise en liberté », a indiqué Catherine Grèze. « Le cas Aurore Martin ouvre la porte à la restriction de la liberté d’expression en France. Le mandat d’arrêt européen est fait pour une meilleure coopération entre Etats pour lutter contre le terrorisme, le banditisme ou le trafic de drogue, mais pas pour museler la liberté d’expression », a-t-elle mis en exergue.

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