Le Foll en câlinothérapie dans les Landes


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 18/09/2015 PAR Julie Ducourau

Pour cette 98e Assemblée générale du SSSO, M. Le Foll est venu rappeler « la continuité de l’action de l’Etat sur la gestion de la tempête Klaus de 2009. Quand je suis arrivé au ministère, il y avait une baisse en prévision, on a évité cette baisse et on a rajouté 60 millions d’euros sur cinq ans », jusqu’en 2017, sur un plan prévu au départ à 470 millions.
Malgré les pressions budgétaires, « l’engagement de l’Etat, jusqu’au bout, sera tenu », a-t-il assuré. Sur plus de 200.000 hectares de forêt ravagés par la tempête, déjà 65% ont été replantés. Et deux ans de travail sont encore nécessaires pour venir à bout du reboisement si la météo le permet. «Avec les secousses qu’on a pris, malgré les deux grosses tempêtes centennales en 10 ans, on voit la force de la forêt cultivée », a expliqué Christian Pinaudeau, secrétaire général du SSSO, saluant la « modestie des Gascons » face à ce travail « colossal et exceptionnel ».
Protection des forêts face aux aléas climatiques, menace des incendies, question sanitaire, menace des cervidés dont la surpopulation pourrait remettre en cause la capacité productive… M. Le Foll a assuré que l’Etat était aux côtés des sylviculteurs pour faire réussir la filière bois demain, se faisant applaudir plusieurs fois.
Une sylviculture de précisionLors de son AG, le syndicat qui rassemble sur la Gironde, les Landes et le Lot-et-Garonne près de 6.000 adhérents représentant plus de 65 % de la forêt privée, a présenté son Plan de développement forestier 2015-2030, demandant notamment la création d’un Fonds de solidarité phytosanitaire ou la réaffectation des centimes forestiers (taxe) pour conduire ce programme global. Il s’agit de « faire de la sylviculture de précision, produire plus et mieux » avec « l’ambition d’attirer de nouveaux investisseurs » dans une sorte de marché à terme, selon M. Pinaudeau.
En tout cas, après des années très difficiles (les prix avaient touché le plancher, il remontent aujourd’hui à ceux des années 90, autour de 32 à 35€ le m3 de bois d’oeuvre), M. Lafon a assuré que « les perspectives pour la matière première et le matériau bois n’ont jamais été aussi bonnes ».
Le président du Conseil régional Alain Rousset, en campagne électorale, n’a pas dit autre chose, soulignant le potentiel de la forêt dans la future grande région « où le massif forestier sera le premier d’Europe avec 2,8 millions d’hectares ». Avec la relance du groupe Gascogne entre autres, « on voit bien qu’ au-delà de la construction bois nous avons avec la chimie verte un développement qui peut être prodigieux ».
Plus globalement, « ceux qui ont des stratégies et les font respecter sont ceux qui réussissent » et « quand des professionnels sont organisés, qu’il agissent de manière collective et cohérente, comme c’est le cas ici, c’est pour l’activité économique et la préparation de l’avenir, la condition de la compétitivité globale d’une filière », a assuré M. Le Foll, qui a reconnu n’être « pas toujours accueilli avec autant de sympathie et d’applaudissements »…
Une câlinothérapie qu’Henri Emmanuelli a poursuivie, lançant au ministre que ce devait être « revigorant » de « finir l’été avec nous ». Assurant avoir « rarement vu l’Etat se saisir d’un dossier avec ce sérieux et cette détermination », le président du Conseil départemental des Landes en a profité pour inviter M. Le Foll au salon Forexpo en juin 2016 à Mimizan, avec même à la clef, en cadeau, 10 jours d’initiation au surf…

 

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