Le quotidien Sud Ouest n’a pu paraître le samedi 17 mai


Sud Ouest
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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 16/05/2008 PAR Joël AUBERT

La rédaction du quotidien qui a souvent eu à subir les conséquences de l’intransigeance du Livre CGT s’est vue, en effet, demander par le nouveau président du directoire, Bruno Franchesci, de participer à la création d’une édition sur internet, comme alternative à la sortie normale du quotidien. Une présentation faite sur le mode d ‘une vigoureuse invitation – on verra qui en a et qui n’en a pas – lors d’une réunion tenue en présence de Patrick Venries, vice-président du directoire et directeur de l’information. Les syndicats de journalistes, le SNJ et le SNJ-CGT ont refusé cette option, en faisant valoir qu’aucun accord ne prévoit aujourd’hui que la rédaction consacre son travail à un support autre que le papier. Dans la définition actuelle de son site, sudouest-com, le quotidien publie pour l’essentiel la reprise des articles déjà publiés dans les éditions du journal. En tant que directement responsable de la rédaction, et par souci d’apaisement, Patrick Venries a laissé le choix aux journalistes de livrer, ou non, leurs articles à l’édition produite sur Internet; la façon dont Bruno Franceschi, rappelons-le, transfuge de Hersant Média, s’est adressé à la rédaction ayant choqué bon nombre de ces membres. Le nouveau président du directoire recruté à Sud Ouest, avant le retour de Pierre Jeantet, qui préside, lui, le conseil de surveillance du groupe devra compter avec l’expérience que celui-ci a acquise pendant treize ans, d’abord auprès de Jean-François Lemoîne, puis en tant que président de Sud Ouest avant de rejoindre le Monde en 2006 et d’en démissionner au début de cette année. Dans un avisaux lecteurs, publié en première page du numéro daté du 16 mai, Sud Ouest indique que « ce mouvementde grève apparaît injustifié: trois augmentations de salaires ont été décidées pour le premier semestre 2008 et une nouvelle réunion était proposée en septembre. Cette grève ne fait qu’aggraver la crise économique de la presse quotidienne. » ajoute le quotidien.

J.A

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