Le « mur des expulsés » de Billère doit disparaître


Mairie de Pau
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 12/01/2010 PAR Nicolas César

« C’est une censure inacceptable. Elle bafoue la liberté de création, la liberté d’expression et la liberté municipale », s’insurge Me Jean-François Blanco, bâtonnier de Pau et défenseur de la mairie de Billère. Ce mardi, le tribunal a annulé la décision du maire socialiste de la commune, Jean-Yves Lalanne, qui avait demandé la réalisation de cette peinture murale sur un bâtiment public. La justice lui demande donc de faire disparaître cette fresque. Toutefois, les délais n’ont pas été précisés.

Malgré la décision de justice, le maire veut garder sa fresque

L’avocat du maire n’entend pas en rester là et envisage d’interjetter la décision devant la cour administrative d’appel de Bordeaux. Par ailleurs, il saisira la Cour européenne des droits de l’homme pour obtenir l’invalidation de cette décision. Pour mémoire, c’est le préfet des Pyrénées-Atlantiques, Philippe Rey, qui avait assigné le maire de Billère en référé pour être « sorti de son « devoir de neutralité » vis-à-vis de la politique gouvernementale. De son côté, Jean-Yves Lalanne a annoncé qu’il n’avait aucune intention de faire effacer la fresque, exécutée sur le mur d’une salle des fêtes communale, une oeuvre qui relève de la « liberté d’expression » et qui n’a, selon lui, « rien d’injurieux » et ne « met pas en cause la neutralité de la commune ».

Nicolas César

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
On en parle ! Pyrénées-Atlantiques
À lire ! POLITIQUE > Nos derniers articles