Le PS girondin n’organisera pas le vote interne sur la liste européenne


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Publication PUBLIÉ LE 03/03/2009 PAR Nicolas César

Un certain nombre de candidats sont déçus d’avoir été écartés et dénoncent, à l’image de Gilles Savary, député européen de Gironde des « combines d’appareil d’un autre âge ». Par conséquent, en signe de soutien, le PS girondin a décidé de ne pas organiser le vote interne sur la liste européenne. « Encore une fois, la Gironde, et au-delà, la Région Aquitaine, n’est pas représentée dans les 3 premières places éligibles. Département le plus peuplé de l’ensemble de la circonscription électorale du Sud Ouest, réservoir électoral de grande ampleur pour la Gauche, la Gironde est à nouveau oubliée par les instances nationales de notre Parti », regrette Ludovic Freygefond, Premier secrétaire fédéral dans un communiqué.

Des divisions, au moment où il faudrait rassembler
« Le Parti Socialiste Girondin, 5ème Fédération de France, qui a construit ses nombreuses et récentes victoires électorales dans l’unité, déplore que Gilles Savary ne figure pas sur la liste du Grand Sud-Ouest, malgré le soutien unanime de l’ensemble de ses Parlementaires girondins et le très large appui du Conseil Fédéral de la Gironde. Sa désignation en position éligible aurait marqué la reconnaissance de son travail de fond à Bruxelles qui nous fait honneur et est reconnu bien au-delà des socialistes », souligne-t-il.

Estimant que la liste proposée ne respecte pas les équilibres territoriaux, la représentativité militante et ainsi, la logique électorale, la Fédération Socialiste de la Gironde a décidé en présence de ses parlementaires, lors du Conseil Fédéral du 2 mars 2009, de ne pas organiser le scrutin de ratification de la liste adoptée par le Conseil national initialement prévu le 12 mars prochain. Elle pourrait bien être suivie par d’autres fédérations, qui se sentent, elles aussi, lésées. Le PS retombe dans ses travers du Congrès de Reims et montre qu’il a encore beaucoup de chemin à faire pour présenter un front uni face à l’UMP…

Nicolas César

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