Législatives : A Bordeaux, la victoire historique de la socialiste Sandrine Doucet dans la 1ère circonscription de Gironde


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 17/06/2012 PAR Nicolas César

« La vague après la Présidentielle est confirmée, mais on va vite sortir du rêve », a lancé, plein d’amertume, Chantal Bourragué, la candidate UMP sur la 1ère circonscription de Gironde, après sa défaite. La victoire de Sandrine Doucet (51,49% des voix) est historique et haut combien symbolique. Depuis 133 ans, la droite détenait ce siège de député. Pour sa première campagne, cette professeure s’est illustrée sur le terrain. C’est la révélation de cette campagne législative en Gironde avec Florent Boudié vainqueur dans la dixième circonscription du Libournais. Ce soir, Sandrine Doucet ne cachait pas sa fierté et sa joie. Mais, déjà dans ses premières déclarations, elle pensait aux chantiers qui l’attendent et à ses projets. « Il faut réindustrialiser le territoire de la 1ère circonscription », a-t-elle avancé. 

Le PS se prend à rêver de la mairie de Bordeaux
« On va travailler pour Alain Juppé », a prévenu, de son côté, Chantal Bourragué. Car, aujourd’hui, la priorité est désormais de « protéger » Alain Juppé pour les municipales qui auront lieu en 2014 ou 2015, si le calendrier électoral est remanié. En effet, dimanche soir, la ministre PS, Michèle Delaunay, qui lui avait ravi son siège de député en 2007, a été réélue. Et, son suppléant, le président de la CUB, Vincent Feltesse, qui siégera à sa place à l’Assemblée en raison du cumul des mandats, lorgne vers la mairie de Bordeaux. Ludovic Freygefond, le Premier secrétaire fédéral du PS en Gironde, n’en fait pas mystère. « Sur Bordeaux, nous travaillons à ce qu’une alternance soit possible ». A l’évidence, la sociologie de la ville a changé et les nouveaux habitants votent davantage à gauche. Symboliquement, dimanche soir, Vincent Feltesse et les militants socialistes sont allés fêter leur victoire devant la mairie de Bordeaux. Ceci étant, les électeurs votent différemment aux municipales et le contexte sera lui aussi tout autre… Il ne s’agira plus de donner la majorité parlementaire à un président de la République fraîchement élu. Alain Juppé s’en est d’ailleurs amusé cette semaine en avertissant son futur adversaire de ne pas « céder à l’excitation ». Une manière de dire qu’il attend avec sérénité cette échéance. 

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