Les « 500 jours de trop » de captivité d’Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier.


B. Tessier / Reuters.
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Publication PUBLIÉ LE 14/05/2011 PAR Laura Jarry

Rassemblements contre l’oubli.
Par cette journée de mobilisation pour la libération d’Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, il est question de prouver que l’attente d’un geste, d’un changement devient difficile et que, malgré ce silence, le pays tout entier est touché par leur absence. Du 13 au 17 mai, des portraits géants des journalistes sont accrochés derrière les grilles des parcs parisiens, initiative reproduite dans plusieurs villes de province. La plus longue prise d’otages de journalistes français, depuis 1989, mobilisait des gens un peu partout, ainsi qu’en Aquitaine ; des rassemblements de soutien ont eu lieu, notamment à Bordeaux, au Pays Basque ou au Béarn.

Quelques initiatives.

Devant le siège de France 3 Aquitaine, les confrères des otages se sont rassemblés afin de prouver leur soutien aux journalistes et à leurs proches. Des artisans de l’information qui connaissent la situation d’Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, ignorant où ils se trouvent réellement, ce qu’ils vivent quotidiennement mais qui savent que seule une mobilisation générale peut changer cela.
Le Comité de soutien aux otages a lancé une opération « Coup de pouce aux otages », associée au Club de la Presse de France et Francophone. Ainsi, à l’Université Michel de Montaigne de Bordeaux III, l’engagement était tenu : quelques centaines de personnes, dont la plus grande partie du personnel, a posé sur de multiples affiches l’empreinte de son pouce, accompagné éventuellement de sa signature. Une idée également reprise par le Conseil régional d’Aquitaine qui avait également choisi d’offrir 2000 bracelets aux lycéens présents lors du Festival des lycéens et Apprentis d’Aquitaine (organisé au Rocher de Palmer à Cenon), pour qu’eux non plus, et eux surtout n’oublient pas. « Contre la prise d’otage, il y a une révolte populaire à faire. Cela passe d’abord par les jeunes, je pense », déclare Alain Rousset, président de la Région Aquitaine.
Laura Jarry

 

Crédit photo : B. Tessier / Reuters.

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