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PUBLIÉ LE 10/04/2014 PAR Nicolas CésarAvec le retrait de Jean-Louis Borloo, c’est François Bayrou pour le MoDem et Yves Jégo pour l’UDI qui ont tenu ce jeudi à Bordeaux le premier meeting de la campagne européenne de l’Alternative, née du rassemblement des deux formations. Ils soutenaient la liste menée par Robert Rochefort dans le Sud-Ouest. Avec une idée force : à l’heure, où l’UMP et le PS ont une ligne européenne floue, les centristes sont « le pôle alternatif aux europhobes ». Ainsi, Jean Dionis du Séjour, le maire UDI d’Agen a rappellé l’importance de l’Europe dans le développement économique de nos territoires. « Un bon député européen, c’est un député qui ramène beaucoup de subventions pour le développement de sa région », a-t-il déclaré.
« Nous devons réinscrire l’Europe dans le projet national français »« Les centristes sont ceux qui croient à l’Europe du plus profond de leurs fibres et qui n’imaginent aucun avenir pour notre pays s’il tournait le dos à l’Europe », a martelé François Bayrou devant quelques centaines de personnes réunies dans la salle des congrès de la Cité mondiale. « Dans les semaines à venir, les Français auront un choix à faire entre sortir de l’Europe, défaire l’Europe ou faire l’Europe », a souligné, quant à lui, Yves Jégo. « Le combat pour l’Europe est crucial pour le destin de la France et de L’Europe. Nous ne sommes pas dans un positionnement mais dans un engagement », a-t-il ajouté. François Bayrou sait qu’il ne sera pas aisé de convaincre des Français de plus en plus europhobes. « Le premier adversaire dans cette campagne est le sentiment de défiance et de manque de foi vis-à-vis de l’Europe. Le second est le sentiment de découragement, de lassitude dans la politique », a-t-il reconnu. « Nous devons réinscrire l’Europe dans le projet national français. Nous ne voulons pas d’une Europe chaotique mais une Europe politique », a conclu François Bayrou, revigoré par sa conquête de la mairie de Pau.
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