Les déclarations de Nicolas Sarkozy sur l’agriculture inquiètent Alain Juppé


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Publication PUBLIÉ LE 09/03/2010 PAR Nicolas César

« Dans cette mobilisation pour une autre croissance, nos paysans et notre agriculture sont en première ligne. Et les agriculteurs, qui « traversent aujourd’hui un drame sans précédent et sans exemple, doivent bénéficier de l’aide de la collectivité nationale et de l’Europe. Faut-il pour autant perdre de vue ou différer les efforts que nous devons tous faire pour mieux respecter notre environnement? », s’interroge Alain Juppé sur son blog, estimant que « l’exigence d’un changement drastique de notre modèle de croissance ne devait pas faiblir ». Selon le maire de Bordeaux, « il y a des mouvements de fond qu’il ne faut pas contrarier ». « Celui qu’a amorcé le Grenelle de l’environnement, dont l’un des plus grands mérites a été d’asseoir autour de la même table des gens qui ne se parlaient pas, et, dès lors, ne se comprenaient pas, et parmi eux, les paysans et les écologistes, est un des plus riches de possibilités. Les choses sont en train de changer, dans la manière de produire et de consommer. Ne brisons pas l’élan ». Pour rappel, samedi au salon de l’agriculture, Nicolas Sarkozy avait appelé à une révision de l’impact des mesures environnementales en agriculture face à la concurrence des pays voisins. « Je voudrais dire un mot de toutes ces questions d’environnement. Parce que là aussi, ça commence à bien faire », avait-il déclaré.

« Ne pas briser l’élan »

« Les climato-sceptiques, comme on dit, se déchaînent. Mais quelles que soient les imperfections, voire les erreurs des rapports officiels (je pense à ceux du GIEC), même si la climatologie est une science jeune, le consensus scientifique reste solide : les changements climatiques  menacent, de multiples manières, nos conditions de vie », rappelle Alain Juppé. Sera-t-il écouté par Nicolas Sarkozy ? C’est une autre question… Quoi qu’il en soit, il a affirmé encore une fois sa différence face à un chef de l’Etat au plus bas dans les sondages, dont nous n’avons aucune certitude aujourd’hui qu’il se représentera en 2012.

Nicolas César

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