Les élections cantonales en Lot-et-Garonne: La gauche reste méfiante


Marie Bernicot
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 15/03/2011 PAR Joël AUBERT

En mars 2008, dans le Lot-et-Garonne, la gauche ravissait un département dirigé durant trente ans par la droite et marqué par l’influence de Jean François-Poncet. Trois ans après, cette majorité espère garder ses 25 sièges sur les 40 conseillers généraux. Les 20 et 27 mars, 20 des 40 sièges de l’hémicycle départemental seront remis en jeu.

Sans étiquette à droite
Prudent, le Parti socialiste s’est lancé le premier dans la campagne électorale, dès octobre 2010. En face, l’opposition de droite, emmenée par Alain Merly, maire et candidat dans le canton de Prayssas, a constitué des listes dans 17 cantons. Intitulées «L’Avenir ensemble », elles rassemblent des candidats sans étiquette, de l’UMP, du Nouveau Centre et du Parti Radical Valoisien.

A priori, la majorité sortante devrait conserver son avance. Mais le suspens demeure car, à gauche, les candidatures sont dispersées. Europe écologie et le PCF-Front de gauche présentent chacun une liste dans 13 des 20 cantons renouvelables. Le Front national dont on ne sait pas discerner l’impact de la percée de Marine Le Pen dans les sondages, peut venir perturber aussi le scrutin dans dix cantons. A droite, les centristes ont multiplié les candidatures, sous les étiquettes du Nouveau Centre, du Modem-Force Lot-et-Garonne et du Parti Radical Valoisien, emmené par Alain Merly. L’UMP, en tant que telle, n’est présente que dans huit cantons.

Cette dernière élection cantonale met en lice des personnalités comme Alain Merly, élu depuis 1992, qui se représente sur ses terres de Prayssas. Face à lui, la gauche, divisée en trois candidats, a peu de chances de l’emporter. Dans le Villeneuvois, les conseillers généraux sortants, Patrick Cassany et Alain Soubiran peuvent être gênés par la multiplicité des candidatures à gauche. Patrick Cassany, premier vice-président du Conseil général, est pourtant donné favori pour succéder au président du Conseil général Pierre Camani si celui-ci devait être élu sénateur. Dans le Fumélois, la gauche qui se présente avec quatre candidats, a peu de chances de replanter son drapeau dans un fief qui fut longtemps socialiste et  que Jean-Louis Costes (UMP) a remporté en mars 2004. Dans le Confluent, le conseiller général sortant Michel de Lapeyrière, président de la chambre d’agriculture qui se présente sous l’étiquette « Majorité présidentielle » face à trois candidats de gauche, n’aura pas forcément la partie facile. Au total, dansle Lot-et-Garonne, 95 listes se sont inscrites pour ces élections cantonales qui seront peut être les dernières si l’élection des conseillers territoriaux a bien lieu en 2014.

Marie BERNICOT


Photo : Marie Bernicot
Pierre Camani, président du Conseil général du Lot-et-Garonne depuis mars 2008, leader de la majorité départementale de gauche dont le défi sera de garder son emprise dans l’Hôtel du Département.

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