Les législatives se préparent en Pyrénées-Atlantiques avec quelques chocs d’envergure


François Maïtia
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 08/12/2011 PAR Olivier Darrioumerle

« Au Pays-basque, il n’y a que les murs de pelote qui sont à gauche », se plaît-on à dire dans les cercles du parti présidentiel. L’actuel maire de Bayonne, Jean Grenet, sur la 5e circonscription, et l’ex-ministre de la défense Michèle Alliot-Marie, sur la 6e, sont indéboulonnnables.

Face à MAM, seule la conseillère régionale Sylviane Alaux, a postulé à l’investiture. Elle retourne au combat malgré deux défaites en 2002 et 2007 (39,12 % et 41,63 % au second tour). Dans la 5e c’est Colette Capdevielle qui s’y colle. Associée au responsable des jeunes départementaux, Simon Piveteau (aile gauche du PS), l’élue bayonnaise (strauss-kahnienne) s’inscrit dans une optique de « rassemblement des motions ».

Le Béarn partagé entre les socialistes, Habib-MLC, et le duo Modem Bayrou-Lassalle
Dans le Béarn, Martine Lignières-Cassou, maire de Pau, et David Habib, président de la communauté d’agglomération de Lacq, n’ont pas encore d’adversaires sur leur 1ère et 3e circonscription.

Par contre, dans la 2e circonscription, réservée aux femmes par le PS, par souci de parité, les cartes ont été distribuées. Nathalie Chabannes soutenue par la fédération départementale, qui suit la motion emmanuelliste, affrontera François Bayrou. Marie-Pierre Cabanne, conseillère régionale socialiste et vice-présidente du Conseil général des Pyrénées-Atlantiques, a renoncé à défier le président du Modem une deuxième fois au nom de la règle du non-cumul des mandats, chère au Pari socialiste.

C’est dans la très étendue 4e circonscription, basco-béarnaise, qu’il y aura un vrai match. Entre le Basque Frantxoa Maïtia et le très médiatique élu de Lourdos-Ichère, Jean Lassalle, qui a vu ses forteresses s’effondrer lors des élections cantonales.

Le match de la 4ème circonscription
Pressenti un moment comme un adversaire de taille à Jean Lassalle, Bernard Uthurry, maire d’Oloron et premier vice-président du Conseil régional d’Aquitaine, a refusé de se lancer dans la bataille des législatives par respect de la règle du cumul des mandats que s’impose le Parti Socialiste. Car tout candidat élu à l’Assemblée nationale devra renoncer à ses autres mandats.

François Maïtia, élu de Saint-Jean-Pied-de-Port et président de l’office public de la langue basque, se prépare déjà à un second tour face à Jean Lassalle en se rapprochant des abertzale : « On entretient des relations avec Abertzaleen Batasuna », a-t-il confirmé à nos confrères du journal du Pays-basque. Mais les abertzale n’attendent pas des engagements de François Maïtia concernant les langues et cultures régionales, et la structuration du Pays Basque, mais des engagements du candidat à la présidence de la République. « Je vais essayer de favoriser une rencontre avec l’équipe de campagne de François Hollande », conclut le candidat socialiste.

photo : François Maïtia / tous droits réservés

Olivier Darrioumerle


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