Les nouveaux patrons du Conseil général des Pyrénées-Atlantiques amorcent le changement.


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 20/06/2011 PAR Olivier Darrioumerle

« Le Conseil Général des Pyrénées-Atlantiques est un paquebot de 2200 personnes qui exercent 200 métiers différents ». Jo Labazée est à la barre et il a fixé le cap. Une feuille de route, en manière de huit mesures, que les directeurs de service ont reçu l’ordre de suivre. Et ceux qui ne se sentaient pas à l’aise ont eu le choix de demander un reclassement ou de partir vers d’autres cieux. Mais il n’y a pas eu de « chasse aux sorcières », assure le nouveau président du Conseil général qui répète souvent que la stabilité d’un département repose sur un trépied articulé entre les services, le cabinet et les élus. Les élus de gauche, longtemps dans la culture confortable de l’opposition, ont fait un saut dans le fauteuil des décideurs. « Il faut qu’ils se mettent dans la position de prendre des responsabilités », constate Jo Labazée.Quant à son cabinet, le président du Conseil général a pris soin de choisir des femmes et hommes d’expérience comme l’ancien maire de Castres, Arnaud Mandement . « Ils participent à la mise en place de la politique sans idées préconçues et leur faculté d’adaptation leur permet de progresser », explique-t-il, s’amusant, par exemple, d’avoir choisi un Catalan, Lionel Martinez, ni Basque, ni Béarnais, pour s’occuper du développement territorial des Pyrénées-Atlantiques. Un Catalan qui fut, pendant 5 ans, chef de projet du Grand Pau, avant de rejoindre le Conseil général des Pyrénées-Orientales et maintenant de retrouver Pau et le département. 

Au fil des dossiers…
LGV : « Dès la première séance officielle,le 28 avril, on a ouvert ce dossier qui trainait depuis quatre ans dans les tiroirs du Conseil général. Le Département a obtenu de l’Etat des contreparties au financement du tronçon Tours-Bordeaux : 60 millions d’euros pour la Pau-Oloron, la conversion de la D1 en autoroute et l’ouverture d’un débat public à propos de la liaison Béarn/Bigorre.(1) Pour débattre de l’épineux problème du tronçon Bayonne-Hendaye, le préfet de Région apporte, ce 21 juin, deux nouveaux rapports issus du ministère de l’environnement sur l’évaluation du trafic à venir, en tenant compte du fret. Un transport de marchandises qui va venir d’Espagne et du Portugal car les voies ferrées vont être calibrées sur le même écartement. »

Pau-Canfranc : « Lors de son conseil d’administration du 6 juin, Réseau Ferré de France a donné pour la première fois son autorisation administrative, juridique et technique à la réouverture de Pau-Canfranc ! Mais ils ont ajouté qu’elle sera une ligne régionale, renvoyant la balle dans le camp de la Région. Quant au Département, il devra participer au financement des passages à niveau sur la ligne Oloron-Bedous. Car si la Route Nationale 134 relève de la compétence de l’Etat, deux routes départementales traversent 6 fois le tracé de la ligne de chemin de fer. Pour limiter les frais, on pourrait estimer que les deux routes départementales sont désaffectées. »

Université de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA)
: « Lors du dernier conseil d’administration, la semaine passée, du Bureau de Développement Economique, autrefois alimenté par les retombées du complexe de Lacq, il a été question de participer à la création d’une Fondation d’excellence. Dans l’absence de secours de l’université de Bordeaux, l’UPPA doit financer sa Fondation avec des fonds endogènes. Le Bureau de Développement Economique devrait être le premier acteur du financement de cette Fondation. »

1. ce débat public pourrait être organisé fin 2012 début 2013. 

photo : Aqui.fr

Olivier Darrioumerle

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