LGV Tours-Bordeaux : Manuel Valls met en avant l’excellence de la France sur la grande vitesse ferroviaire


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Publication PUBLIÉ LE 01/09/2014 PAR Nicolas César

C’est sous un soleil de plomb que Manuel Valls est venu inaugurer le viaduc de la Dordogne ce lundi 1er septembre sur la commune de Saint-Romain-la-Virvée en Gironde. Il était accompagné du Landais Alain Vidalies, nouveau secrétaire d’Etat aux transports et de nombreux élus locaux, Philippe Madrelle, président du Conseil général de Gironde, Alain Rousset, président de la Région Aquitaine, Michèle Delaunay, députée et ex-ministre… « C’est le plus grand chantier ferrovaire en Europe », a souligné Alain Rousset en rappelant au Premier ministre qu’il fallait une vraie cohérence dans l’investissement entre LGV et TER. 

Manuel Valls loue les PPPDe son côté, le président de RFF, Jacques Rapoport a précisé que « si le chantier se passait bien, en matière de financement, les choses étaient plus délicates avec actuellement un découvert de trésorerie de 800 millions d’euros… ».  Au passage, il a pointé la nécessité de poursuivre les investissements sur les transports du quotidien, notamment le TER. « On constate aujourd’hui les effets de 30 ans de faible investissement sur le réseau à travers les récents accidents dramatiques », a-t-il déclaré. Xavier Huillard, le PDG de Vinci, concessionnaire de la ligne, a, quant à lui, mis en exergue l’intérêt du PPP (Partenariat public-privé) dans ces grands projets. « Nous avons mis deux fois moins de temps pour réaliser ce projet que pour la LGV est-européenne », a-t-il indiqué. Un point de vue partagé, semble-t-il par Manuel Valls : « Ce montage est un bon exemple de ce dont nous sommes capables. La France, pour retrouver de la croissance et donc des emplois doit impérativement relancer l’investissement public comme privé, et notamment dans le secteur des travaux publics et de la construction ».

Le Premier ministre voit dans ce chantier la preuve que l’Etat français investit encore beaucoup sur le territoire, 3 milliards d’euros en l’occurence sur la LGV Tours-Bordeaux. « Ce projet illustre l’exemplarité française mondiale en termes de grande vitesse ferroviaire », a mis en avant Manuel Valls. Autre avantage, ce chantier débuté il y a deux ans a mobilisé plus de 8 000 personnes au plus fort de son activité, en 2013. 2 000 personnes ont été recrutées localement. « J’espère que la LGV va se poursuivre vers l’Espagne, ce pourrait être la colonne vertébrale de la nouvelle région qui réunira l’Aquitaine, le Poitou-Charentes et le Limousin », a lancé Alain Rousset. Manuel Valls s’est réjoui de l’ouverture de l’enquête publique pour les tronçons Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax. « Je sais combien les habitants et leurs élus sont mobilisés en faveur de ces extensions. Toulouse sera alors à 3h de Paris, et notre réseau ferré à grande vitesse connecté au réseau espagnol. Et pour tous ceux qui sont attachés à l’Espagne… quelle grande avancée! », a-t-il conclu.

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