Logement, culture et emploi, les priorités d’Alain Juppé


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Publication PUBLIÉ LE 14/01/2014 PAR Nicolas César

« Bordeaux est dans le top 3 de tous les palmarès », a mis en avant Alain Juppé. En l’occurence, première ville pour investir dans l’immobilier neuf, 1ère ville de province préférée des Français… Mais, pour aller vers le « Grand Bordeaux », « il faut progresser sur la politique du logement, de l’emploi, de la justice et de la fraternité », a-t-il poursuivi. Au passage, le maire a rappelé que la ville était 65ème par rapport à son taux de pauvreté (18% contre 27% à Lille), « ce qui la situe dans le dernier tiers ». Autre « recadrage » à destination de Vincent Feltesse, les « prix du logement n’ont pas dérapé à Bordeaux ». Alain Juppé a ensuite énoncé tous les chantiers en cours pour montrer que « ça bouge » : 3ème phase à Ginko, logements en construction aux bassins à flot… « 1 000 logements seront livrés en 2014 », a-t-il annoncé. « L’objectif est d’avoir 20% de logements sociaux en 2020 et 25% en 2025 », promet le maire, qui ne doute pas de sa réélection. Souvent critiqué sur la culture, Alain Juppé a rappelé les derniers classements : 2ème ville en matière de culture selon le Journal des arts, troisième selon l’Express. Il a souligné la féminisation des institutions, c’est désormais une femme à la tête du TNBA, du musée des Beaux-arts de Bordeaux… 

Alain Juppé se réjouit de l’inflexions sociale libérale de François Hollande, mais demande à voirSur le plan national, l’ancien numéro 2 du gouvernement Fillon a fait part de sa satisfaction du « virage spectaculaire » de François Hollande au moment de ses voeux et de son discours « social-libéral ». Mais, « comment financer la baisse des charges, par quelles économies et est-ce que sa majorité le suit », s’est-il interrogé. Questionné sur le maintien ou non de l’interdiction du spectacle de Dieudonné, Alain Juppé a répondu qu’il en discuterait avec le préfet et attend de voir si les prochains spectacles comporteront ou pas des propos racistes. Enfin soucieux du respect de la vie privée des hommes politiques, l’ancien premier ministre a répondu par une boutade sur le sujet : « en France, on adore les statuts. On peut faire un statut de la première dame et de la deuxième dame aussi, peut-être ? ».

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