Manifestation contre le plan de rigueur à Bordeaux


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Publication PUBLIÉ LE 11/10/2011 PAR Nicolas César

Dans le cortège, il y avait beaucoup de salariés d’entreprises, notamment des PME/PMI, TPE, mais aussi des salariés du public, des retraités, des chômeurs. Les manifestants ont demandé des augmentations de salaires, de pensions, de l’emploi qualifié, des services publics de qualité, une réindustrialisation. Corinne Versigny, secrétaire générale de la CGT 33 exige, quant à elle, « l’arrêt des mesures anti sociales qui ne génèrent que pauvreté et entraînent le pays vers la récession ». A noter, que les confédérations CGT, CFDT, FSU, Unsa et Solidaires, exigeant « des mesures d’urgence », n’avaient pas lancé d’appel national à la grève. Ne croyant pas à la mobilisation massive de l’an dernier contre la réforme des retraites, elles ont misé sur des actions sectorielles et locales.

La crise sociale, au coeur des présidentielles ?
Et effectivement avec 10 000 participants annoncés à Bordeaux, la mobilisation n’a pas été massive. Dans le secteur des transports, 3 TGV sur 4 circulent ainsi que 62% des TER en Aquitaine. A Bordeaux, aucune perturabation n’a eu lieu sur le réseau tram/bus. Le ministre de la Fonction publique, François Sauvadet, a qualifié la journée d' »agitation » syndicale. Ceci étant, les revendications sociales apparaissent se veulent légitimes en ces temps de crise. L’intersyndicale réclame notamment l’abandon du doublement de la taxation des complémentaires santé, la défiscalisation des heures supplémentaires et le soutien du pouvoir d’achat notamment des plus bas revenus. « A partir du moment où le gouvernement taxe les mutuelles à hauteur de 1,1 milliard, ce sera obligatoirement une augmentation des mutuelles et une partie des salariés ne peuvent plus se le payer, donc ils auront des difficultés pour se soigner. C’est une mesure d’austérité qui touche directement à la situation individuelle », a fustigé François Chérèque, le secrétaire général de la CFDT. « On a deux objectifs » à travers cette journée d’action : « d’abord s’adresser aux salariés, être à leur écoute, leur parler pour voir comment ils réagissent à la crise ». Il s’agit ensuite de « passer un message au gouvernement: nous voulons dire qu’il est particulièrement injuste de faire payer d’abord aux salariés le plan de rigueur qu’il vient de mettre en place ». Une chose est sûre, ces thématiques sociales seront au coeur de la prochaine campagne présidentielle et les candidats devront apporter des réponses.

Nicolas César


Crédit photo : Aqui!

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