Manifestation de la CR : Agen propose une convention de réparation à l’amiable


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 14/10/2014 PAR Sybille Rousseau

« Agen a subi des événements extraordinaires, graves et violents. Aujourd’hui, il faut que les casseurs payent ! » Jean Dionis du Séjour, le maire d’Agen, a mené une discussion avec ses élus, le 13 octobre au soir, autour des conséquences de la révolte de la coordination rurale du 6 octobre dernier. Pour lui, « la ville d’Agen n’a été que la victime collatérale d’un contentieux existant entre le gouvernement et le monde agricole. » Il assure comprendre le mécontentement actuel des agriculteurs « face aux mesures exaspérantes du gouvernement. Quand j’étais député, j’ai toujours dit qu’il fallait que les agriculteurs français produisent à armes égales avec leurs voisins européens. Mais, malgré ce contexte, il n’est pas légitime de casser du bien public ». Une lettre à la CR47… « Aujourd’hui, la CR doit payer pour tout ce qu’elle a cassé ! » Et cela se chiffre en dizaine de milliers d’euros. 30.000€ pour le nettoyage et 60.000 pour la remise en état. Malgré le préjudice, la mairie n’a pas l’intention de porter plainte. Elle préfère mettre en place une convention de réparation à l’amiable, en clair que le syndicat règle en nature. « Nous leur proposons par exemple de distribuer des légumes et des fruits à la cuisine centrale de la ville, au CCAS et aux associations caritatives. » Cette convention est mentionnée dans une lettre adressée à Patrick Franken, le président de la CR47, postée ce jour. Une lettre comprenant également des devis estimatifs. Jean Dionis s’est entretenu longuement au téléphone avec Serge Bousquet-Cassagne, président de la Chambre d’agriculture47 et anciennement président de la CR pour lui présenter cette convention. « Un entretien un peu musclé…. », a qualifié le premier édile d’Agen. … et au préfet Aussi, le maire enverra une deuxième lettre, cette fois-ci au préfet, pour tirer les leçons de cet événement. « Nous avons au beaucoup de chance de ne dénombrer aucun blessé. La place Armand Fallières n’a pas été verrouillée comme il fallait. D’autant qu’en fin de journée des échauffourées ont eu lieu entre les agriculteurs et les CRS. Des jeunes étaient présents. Cela aurait pu être très grave. Egalement, des personnes en chimiothérapie n’ont pas pu suivre leurs soins dispensés à la clinique Calabet… Il faut que le préfet en tire les conséquences… » En tout cas, à l’heure actuelle, Jean Dionis du Séjour se dit assez serein. Il croit dur comme fer en la convention à l’amiable et est certain que la CR va la signer. Mais si jamais ce n’est pas le cas, la municipalité avisera…

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