Marc Fesneau en Dordogne : « toute mesure qui contribue à faire diminuer l’accidentologie est bonne »


Claude-Hélène Yvard
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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 12/08/2019 PAR Claude-Hélène Yvard

Décidemment en Dordogne, cet été, un ministre chasse l’autre. Après la visite de la garde des Sceaux, le 31 juillet au centre de détention de Neuvic et celle de Jean-Michel Blanquer, ministre de l’éducation Nationale dans une colonie de vacances à Excideuil samedi 3 août, c’était autour de Marc Fesneau, de fouler le sol périgourdin. Ce lundi en fin de matinée, le ministre chargé des relations avec le Parlement a participé sur l’aire de service du Manoire sur l’A 89, à une opération de contrôle et de prévention routière.  Le bureau de Sécurité routière de la préfecture proposait en collaboration avec Vinci Autoroute des ateliers pégagogiques sur les risques routiers. « C’est la première fois que nous organisons ces ateliers à et endroit. Le but est de faire prendre conscience des différents risques, notamment liés à la consommation d’alcool, ou de stupéfiants. Différents tests pour évaluer les temps de réaction des conducteurs qui varient en fonction de la vitesse du véhicule, de l’état de fatigue, du niveau de concentration sont proposés jusqu’à 16 heures aux personnes qui font une pause à cet endroit. L’objectif est bien de sensibiliser. l’opération sera renouvelée, » indique Sophie Trouvé, responsable du bureau à la préfecture de la Dordogne.

Marc Fesneau a participé aux ateliers de la prévention routière

Le ministre s’est prêté volontiers aux différents tests. Puis Marc Fesneau est à allé à la rencontre des patrouilleurs de Vinci autoroute et a pu dialoguer avec Cédric qui a été gravement blessé il y a quelques années, lors d’une intervention de dépannage d’un véhicule. Depuis le début de l’année, les hommes en jaune de Vinci autoroute ont été victimes de 35 accidents ou accrochages en intervention. Aujourd’hui, Cédric oeuvre pour que les véhicules d’intervention soient équipés de caméras et  d’équipements complémentaires innovants pour garantir la sécurité de ses collègues. 

105 accidents 

Actuellement, le nombre d’accidents enregistrés depuis le début de l’année est de 105, un nombre en hausse. Par contre, on assiste à une légère diminution du nombre de morts ( -5). Ces accidents suiviennent très majoraiterement sur le réseau secondaire et concernent surtout les séniors. En Dordogne, régulièrement, diférentes opérations de sécurité routière et de prévention, sont menées : citons par exemple, le rallye des séniors (qui est organisé deux fois par an et qui permet aux plus de 65 ans de  se réapproprier le code de la route à travers plusieurs ateliers en milieu ouvert et en milieu fermé), la reprise du guidon (destinée aux motards qui ressortent leurs deux roues en printemps) et qui permet d’apprendre à négocier comme il faut un virage, avec l’escadron la gendarmerie. Marc Fesneau a ensuite assisté à un contrôle de douanes avec l’équipe cynophile composé d’Elo, un labrador de dix ans et de son maître chien. Le labrador, recruté par les douanes à deux mois, et formé à l’école des douanes à la Rochelle, est capable de flairer le moindre gramme de canabis et même des billets de banque. 
Cette matinée a été l’occasion d’évoquer la limitation de vitesse à 80 km /heure. Une mesure qu’a défendu Marc Fesneau, bien avant d’être nommé ministre. « Il y a rien de pire en tant qu’élu local, d’annoncer à une famille le décès d’un conjoint ou conjointe, d’un enfant, ou d’un frère tué dans un accident de la route. Une mesure de sécurité routière n’est jamais populaire et pourtant si on évoque le port de la ceinture de sécurité, cela avait fait couler beaucoup d’encre à l’époque et des milliers de vie ont été sauvées depuis.  Le Premier ministre a donné la possibilité aux conseils départementaux d’assouplir les 80 km / h. Ils s’en saisissent avec modération Il me semble qu’en Dordogne, seulement certaines routes pourraient être concernées par un retour au 90 km /h, environ un quart du réseau routier, indique le ministre, insistant sur le fait que la prévention doit être obligatoirement associée à la répression.
Cette énième visite ministérielle fut une fois de plus pour le président du Département, Germinal Peiro, d’évoquer le dossier du contournement routier de Beynac, ainsi que l’avenir préoccupant des papeteries de Condat où 500 emplois sont en jeu auxquels s’ajoutent  les emplois induits. Il a remis au ministre une copie des courriers adressés récemment au Président de la République. Un autre membre du gouvernement pourrait aussi venir en Dordogne dans les prochains jours en la personne du secrétaire d’état à l’industrie. Une nouvelle occasion d’évoquer ces deux sujets importants.

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