Michel Delpon, le nouveau député du Bergeracois


Claude Hélène Yvard
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 21/06/2017 PAR Claude-Hélène Yvard

Michel Delpon veut croire en sa bonne étoile. Et Il a bien raison. Ce professionnel de la viticulture a la particularité d’avoir survécu à deux catastrophes majeures. En décembre 2004, il est en vacances au Sri Lanka, quand survient le tsunami. Il sera sauvé par deux bouteilles de vin, oubliées à l’hôtel. Il quitte la plage in extremis pour aller les chercher quand la vague summerge les terres.  il soutient depuis une association d’aide aux victimes. En mars 2011 il est à l’ambassade de France au Japon à Tokyo lorsque la terre tremble ce qui provoque le tsunami qui détruira la centrale de Fukushima.
Depuis dimanche, il est le nouveau député de la deuxième circonscription de la Dordogne. D’un point de vue politique, il fut d’abord encarté au parti socialiste et entre 2001 et 2008, il  fut conseiller municipal d’opposition à Bergerac.  » à partir de là, j’ai souhaité faire une pause. La politique telle qu’elle était conduite ne m’intéressait plus. J’aspirais à autre chose, hors des appareils et des partis. » En 2012, il sera pourtant candidat sans étiquette  une première fois aux légilslatives où il obtiendra 1, 07 %. Ses adversaires le surnomment alors Monsieur 1 %.

De droite et de gauche

Et puis la déclaration d’Emmanuel Macron du 6 avril 2016 est une révélation. L’actuel président de la République est ministre de l’économie et n’a pas encore démissionné du gouvernement. « En Dordogne, nous ne sommes qu’une poignée, 300 en France. Aujourd’hui, la République en marche compte 350 000 adhérents en France et 2000 en Dordogne. Aujourd’hui, je me considère de droite et de gauche, j’insiste la dessus » . Il indique qu’il sera un député à temps complet, avec deux jours par semaine à Paris et le reste sur sa circonscription. Michel Delpon, avant d’évoquer les chantiers bergeracois, détaille les  grandes réformes voulues par Emmanuel Macron et le gouvernement d’Edouard Philippe. « il y a des réformes importantes qui doivent être menées au plus vite : celle de la moralisation de la vie politique, celle de l’emploi et du travail. Il faut notamment alléger les charges sociales sur les petits salaires, supprimer le RSI, et donner la possibilité à ceux qui se lancent dans l’entrepeunariat de limiter les risques en ayant la possibilité d’une allocation de chômage.  Le secteur du Bergerac enregistre l’un des plus forts taux de la Nouvelle Aquitaine. »Le chantier sur lequel je compte beaucoup travailler, est celui des ateliers de l’alimentation. Le Bergeracois compte encore de nombreux cultivateurs et de viticulteurs. Nous devons redonner des marges correctes à la production, redonner de la valeur ajoutée au produit agricole. Un plan d’investissements est prévu de 50 milliards dont 5 pour l’agriculture. » Autre sujet qui  tient particulièrement à coeur au nouveau député, la poursuite des travaux de recherche sur les cépages résistants pour une production écologique.  ils devraient permettre des économies notables de produits phytosanitaires, donc de ménager le sol et de renforcer l’écosystème. 



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